SFB 268
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L’histoire du peuplement demeure au Burkina Faso un sujet de préoccupation pour les historiens. Les mouvements migratoires et la mise en place des différents groupes ethniques restent très peu précis même pour les populations les mieux connues (Moose, Peul, Gulmanceba). Les limites des données historiques conduisent à l’utilisation de légendes pour expliquer les origines des formations sociales. La légende de la princesse Yennega fonde l’histoire des Moose; celle de Diaba Lompo, l’ancêtre eponyme descendu du ciel avec son cheval à Lompotangou constitue la base des dynasties du pays gulmance selon encore la légende. La séparation entre les Sana et leurs cousins Bisana serait intervenue pour une tête de chien. L’histoire du peuplement des populations à organisation lignagère comme le groupe dagara est encore plus difficile à établir. Il faut en effet, collecter les données sur les mouvements migratoires de chaque lignage pour espérer cerner les origines des familles respectives.
The study investigates elements influencing agricultural development in villages of the hinterland of Gombe, Gombe State, Nigeria. It aims to discover changes in socio-economic and socio-cultural interactions that exist among household, region, nation and world market. Of special interests are rural households as well as wholesale markets where dynamic processes in the structure of agricultural enterprises and the individual reasons of innovations are recognisable. The final objective of the study is to analyse the agricultural sector in the investigated villages in time and space, by typifying rural households, there strategies of action in relation to different factors: for example, farmsize, cultivation techniques and marketing of agriculture products. The study is also interested in operational profits and costs of farms, income of households as well as expenditures, etc. Because of the fact that statistical work is still going on, it is only possible to present a small portion of the results. Namely, the change in cultivation and marketing of farm products with special emphasis on cash crops during the last 30 years.
Traditional land rights in Dagara and Sisala societies in Burkina Faso and Ghana which were stateless in pre-colonial times are closely connected with the concept of earth-shrine parishes under the protection of a local land god and ideally under the control of the “first-comers” to the area. The earth priests perform regular sacrifices at the shrine and allocate land to later immigrants as well as the right to build houses and to bury their dead, often in exchange for gifts. The international border between Ghana and Burkina Faso, which was drawn up in 1898 and runs along the 11th parallel, often cuts across earth-shrine parishes. Particularly since the border demarcation exercise in the 1970s, the spatial separation of the Sisala earth priests on one side of the border from the Dagara immigrants on the other side has given rise to intricate conflicts over land rights. The paper will present the history of one such conflict and look at the various landrelated discourses – traditionalist, nationalist, and Christian – which the adversaries put forward in order to substantiate their claims.
Pendants les années 1997 et 1998, un groupe des chercheurs de SFB 268 a effectué, dans la région de l’Atakora, des recherches botaniques, ethnologiques et géographiques concernant l’histoire du peuplement. Les travaux étaient concentrés sur la partie ouest de la région, c’est-à-dire le triangle Boukombé, Natitingou, Toucountouna. En résultat, il est possible aujourd’hui de faire une chronologie relative à l’histoire du peuplement dans cette région. En contraire, il manque toujours une chronologie absolue, pour cela il faut encore des recherches approfondies. Pourtant nous allons proposer, dans le cours de cette contribution, des hypothèses montrant le cadre, dans lequel une périodisation peut être possible.
Dans la géographie linguistique et culturelle de l’Afrique de l’Ouest le monde mandé est situé dans la partie Ouest du continent avec son point capital au cours supérieur du Niger. Au Burkina Faso, les groupes mandés ne sont qu’une petite minorité. Vu de tous ces deux coté, le Mandé au Burkina Faso semble donc être un sujet marginal: avec le Burkina se trouvant au bord du monde mandé et avec les groupes mandés étant une minorité dans les sociétés burkinabé. Donc, pourquoi est-ce que nous avons quand même posé les groupes mandés du Burkina Faso au milieu d’un projet pluridisciplinaire et pourquoi est-ce que nous tendons à présenter ici nos élaborations sur ces groupes?
Les Bisa et les Samo, séparés d’une distance de 300 kms (distance en ligne droite), ne sont pas seulement liés par leur appartenance au monde mandingue, plus une forte parenté de leurs langues, mais aussi par des ressemblances de leurs structures politiques. Tous les deux ethnies appartiennent ni aux groupes étatiques, ni aux groupes segmentaires, mais elles font partie d’un groupe intermédiaire: elles ont, comme caractéristique, une chefferie traditionnelle avec des tendances à une hiérarchisation et à une existence de cantons précoloniaux. En plus, ces deux groupes ont en commun qu’il y a des variations du système politique dans la région qu’ils habitent. Dans la première partie de cet article il est envisagé de faire une esquisse des systèmes politiques dites « traditionnels » des Bisa et des Samo sous l’égard des influences externes: précoloniales, surtout par les Mosi et des Marka, coloniales et postcoloniales. La deuxième partie sera consacrée aux processus actuels et aux perspectives d’avenir: les deux régions sont, présentement, concernées par des immigrations et interventions massives, causées par des actions d’Etat. Ces développements qui peuvent être observés dans la région samo depuis 30 ans, sont, dans la région bisa, seulement à leur début. Cela nous permet de faire une analyse pour la région samo au Sourou et une tentative à donner une perspective pour la région des Bisa.
Der Zugang des Frankfurter Afrikaforschers Leo Frobenius zu Afrika war die Expedition. In insgesamt zwölf »Deutschen Inner-Afrika Expeditionen «, die teilweise vom exilierten Kaiser Wilhelm II. finanziert wurden, bereiste und erforschte er weite Gebiete des Kontinents.