Institut für Ökologie, Evolution und Diversität
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Solenogastres (Aplacophora) is a small clade of marine, shell-less worm-molluscs with close to 300 valid species. Their distribution ranges across all oceans, and whereas the vast majority of species has been collected and described from the continental shelf and slope, only few species are known from depths below 4,000 m. Following traditional taxonomy, identification of specimens to species level is complex and time-consuming and requires detailed investigations of morphology and anatomy—often resulting in the exclusion of the clade in biodiversity or biogeographic studies. During the KuramBio expedition (Kuril-Kamchatka Biodiversity Studies) to the abyssal plain of the Northwest Pacific and the Kuril-Kamchatka Trench, 33 solenogaster specimens were sampled from 4,830 m to 5,397 m. Within this study we present an efficient workflow to address solenogaster diversity, even when confronted with a high degree of singletons and minute body sizes, hampering the use of single individuals for multiple morphological and molecular approaches. We combine analyses of external characters and scleritome with molecular barcoding based on a self-designed solenogaster specific set of mitochondrial primers. Overall we were able to delineate at least 19 solenogaster lineages and identify 15 species to family level and beyond. Based on our approach we identified three key lineages from the two regionally most species-rich families (Acanthomeniidae and Pruvotinidae) for deeper taxonomic investigations and describe the novel abyssal species Amboherpia abyssokurilensis sp. nov. (Cavibelonia, Acanthomeniidae) using microanatomical 3D-reconstructions. Our study more than doubles the previous records of solenogaster species from the Northwest Pacific and its marginal seas. Almost all lineages are reported for the first time from the region of the (Northwest) Pacific, vastly expanding distribution ranges of the respective clades. Moreover it doubles the number of Solenogastres collected from abyssal depths on a global scale and underlines the lack of exploratory α-diversity work in the abyssal zone for reliable species estimates in marine biodiversity.
Cette étude analyse les stratégies locales de dénomination des espèces végétales par les Mossé des régions du nord, du centre nord, du centre et du Plateau Central du Burkina Faso et leurs perceptions des plantes. A travers des interviews semi directes auprès de 1437 personnes âgées d’au moins 60 ans et des jeunes de moins de 40 ans des différentes localités, l’étude a pu montrer les critères de dénomination, les conceptions que les populations ont des espèces végétales ainsi que l‘impact de ces connaissances dans la conservation de la phytodiversité. 72 espèces au total ont été décrites. Elles sont réparties en 51 genres et 29 familles. Les familles dominantes sont les Commelinaceae et les Fabaceae-Mimosoideae. Dans la taxonomie locale faite sur les plantes en milieu rural Mossé, 16 critères sont utilisés. Les critères les plus cités par la population sont l’usage fait de la plante (94 %), le mysticisme lié à l’espèce (86 %), l’écologie ou le milieu de vie de l’espèce (83 %), la dualité mâle/femelle (83 %), la couleur des organes ou parties de la plante (81 %), l’origine de la plante (80 %), la morphologie foliaire (76 %), la présence d’organes saillants sur la plante (75 %) et le mode de dissémination des fruits ou des graines (74 %). Les noms botaniques attribués aux plantes varient d’une région à une autre. Les populations ont des perceptions vis-à-vis de nombreuses espèces. Ainsi, les espèces comme Stereospermum kunthianum, Calotropis procera, Ozoroa insignis, Faidherbia albida, Maytenus senegalensis et Biophytum umbraculum sont frappées de mysticisme. Elles sont toutes craintes par les populations et sont dans certaines localités à l’abri d’exploitations multiformes humaines. Cela contribue à une meilleure conservation de la biodiversité.