CompaRe | Allgemeine und Vergleichende Literaturwissenschaft
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Männlichkeit zeichnet sich durch Praktiken aus. Und einer dieser Praktiken besteht eben darin, Repräsentationsorte von und für Männlichkeit bereitzustellen. Insofern fiktionale Werke einen erheblichen Anteil am individuellen oder sozialen Selbst Verständnis haben, ist auch deren Kanonisierung als eine solche Macht-Praktik von Interesse. Kanones wie Männlichkeit werden zu Angelegenheiten ihres 'Machens' - und sind darin aufeinander verwiesen.
Teil I Bestandsaufnahme und strategische Entwicklung
Teil II IT-Umsetzung der FID-Strategie
beteiligte FID:
FID Afrikastudien | africanstudieslibrary.org
FID Allgemeine und Vergleichende Literaturwissenschaft | avldigital.de
FID Biodiversität | biofid.de
FID Darstellende Kunst | performing-arts.eu
FID Germanistik | germanistik-im-netz.de
FID Jüdische Studien | jewishstudies.de
FID Linguistik | linguistik.de
A trio of themes recur across prominent Western theories of laughter: violence, the human/nonhuman, and error. The paper traces this trio through a series of frequently cited paradigms for understanding laughter, including superiority, incongruity and relief theories, Henri Bergson's theory of laughter and V. S. Ramachandran's false alarm theory; and argues that it reflects a shared, if partially submerged concern with the instability and demise of a particular figure of the human, one that is circumscribed by the culturally specific (if globally influential) values of Eurocentric/Western thought, largely corresponding to Sylvia Wynter's 'Man'. This suggests that laughter has an ambiguous immanent potential for both undermining and/or reasserting, de- and/or restabilising the illusion of Man's universalizing drive to identify itself with the human per se.
Rezension zu Sara Buekens, Émergence d’une littérature environnementale. Gary, Gascar, Gracq, Le Clézio, Trassard à la lumière de l’écopoétique, Genève, Droz, 2020, 536 pages.
Rezension zu Alexandre Gefen (éd.), Territoires de la non-fiction. Cartographie d'un genre émergent, Leiden/Boston, Brill/Rodopi, coll. Chiasma, 2020, 377 pages.
While Freud regularly discusses the Oedipus complex in the context of the Sophoclean tragedy, the founding document of the psychoanalytic theory of narcissism lacks any trace of the mythological substrate. Both Narcissus, who contributed no less than his name to the psychic phenomenon of narcissism, and Ovid, in whose Metamorphoses the most elaborate and effective elaboration of the myth of Narcissus is laid down, form a conspicuous blank space in Freud's 'Introduction to Narcissism'. This article will attempt to explain this lack of tradition and, in addition, discuss the figure of Pygmalion as a productive form of narcissism that can supplement Freud's theory.
Dans les années 1883-84, Carl Spitteler et Wanda de Sacher-Masoch ont habité en même temps à La Neuveville, pendant environ neuf mois. On ignore s'ils se connaissaient ou se rencontraient; sur la base des trois lettres publiées ici, une familiarité ne peut pas être exclue. Deux ans après la parution de son oeuvre à clef, "Meine Lebensbeichte. Memoiren" (Berlin, Leipzig: Schuster & Loeffler 1906), Wanda de Sacher-Masoch écrivait à Spitteler, sous le pseudonyme de K. v. Medhurst, en lui demandant de trouver la sincérité et la vérité - à ses yeux - dans les mémoires. Les réponses de Spitteler sont introuvables, mais selon K. v. Medhurst et ses allusions, ses questions et ses suppositions, il semble que Spitteler ait eu de bonnes raisons de cacher quelque chose, probablement au regard de sa connaissance d'un rapport - peut-être intime - avec Wanda de Sacher-Masoch. L'Autrichienne, quant à elle, n'avait pas le courage de parler sans déguisement et sans masque.
Cet article s'intéresse à la collaboration entre le poète Carl Spitteler, l'ancien détenu C. A. Loosli - surnommé le "Philosophe de Bümpliz" - et Jonas Fränkel, brillant spécialiste de la littérature originaire de Pologne. À travers leurs attitudes et leurs ambitions artistiques, ces individualistes et libres penseurs intellectuellement indépendants se sont opposés aux principales forces culturelles et politiques de la Suisse (allemande). Celles-ci ont toutefois réussi à écarter le professeur Fränkel, chargé par Spitteler de l'édition de ses oeuvres, et à le déposséder littérairement. Le conseiller fédéral conservateur Philipp Etter a joué un rôle déterminant dans ce processus. L'injustice commise à l'encontre de Spitteler et de Fränkel est toujours d'actualité. Aujourd'hui, un travail de réparation devrait être pris en charge par la germanistique et la politique.
Le discours "Notre point de vue Suisse" de 1914 rend Carl Spitteler populaire en Suisse romande. Les célébrations de son 70ème anniversaire y sont spécialement solennelles et chaleureuses. Par la suite, la majeure partie de son oeuvre est traduite en français. Encouragé par Romain Rolland, le plus illustre de ses admirateurs francophones, Charles Baudouin (1893-1963), psychanalyste français domicilié à Genève, se met à traduire les trois grandes épopées de Spitteler. Cet immense travail, enfin achevé dans les années 1950, n'arrive pas à réanimer l'intérêt pour le poète. Mais ces traductions nous ouvrent les yeux sur l'originalité du vers Spittlerien.
Carl Spitteler ne plaçait pas son travail de feuilletoniste au coeur de son oeuvre. Il serait toutefois erroné de considérer les articles qu'il a écrits notamment pour les "Basler Nachrichten", la "Neue Zürcher Zeitung" et le "Bund" bernois comme de simples exercices. Il y abordait des sujets variés dans des contributions habilement rédigées. Le dénominateur commun de ces proses réside dans un plaidoyer pour l'individu contre le collectif, pour la pratique créative contre la théorie esthétique, voire contre toute école et tout dogme spécifiques. Spitteler ne se reconnaissait pas dans les "-ismes" de son temps et se démarquait nettement de la critique littéraire conservatrice qui l'entourait. La langue de ses essais, de ses critiques et de ses commentaires est claire et précise, c'est pourquoi ils sont encore importants aujourd'hui: en tant que témoignages d'une époque, en tant que réflexion sur la fabrique de l'oeuvre et en tant que morceaux de prose étincelants. Ils existent ainsi indépendamment de leur contexte de rédaction. À l'heure actuelle, aucune édition complète de ces petits écrits n'est disponible et une telle publication serait des plus souhaitables.
L'attitude paradoxale de Spitteler face à la culture littéraire qui est devenue, sous le terme de "Bildung", un marqueur identitaire propre à bourgeoisie allemande, se manifeste particulièrement dans ses travaux de journaliste. Dans ses "feuilletons" littéraires, il promet non sans ironie de ne jamais recourir à des citations, ces pierres précieuses qui ornent les discours de l'époque. Toutefois, ses polémiques présupposent bien d'autre formes de références littéraires auprès de ses lecteurs. Un exemple en est l'engagement de Spitteler lors des commémorations du centenaire de la mort de Schiller en 1905: Il prête sa voix à une statue de Schiller pour attaquer de front le culte contemporain de l'écrivain. La critique de la récupération de la tradition classique est ainsi convertie en créativité nouvelle, et elle devient une pierre angulaire de la collection "Lachende Wahrheiten" avec laquelle le journaliste Spitteler annonce ses propres ambitions littéraires.
Si, dans l'opinion publique, l'oeuvre littéraire de Carl Spitteler a été reléguée au second plan par rapport à ses essais et à ses discours, sa poésie lyrique n'est pas encore reconnue à sa juste valeur. Spitteler lui-même en porte une part de responsabilité, puisqu'il a dévalorisé son oeuvre lyrique en tant qu'étude préliminaire à son oeuvre épique. Contrairement au jugement généralisé selon lequel la poésie de Spitteler ne serait pas lyrique, nous voudrions montrer ici le caractère unique de son oeuvre. Spitteler rejette la 'Erlebnislyrik' romantisante et critique la connaissance éloignée de l'expérience ('Alexanderinertum') en littérature. Ces attitudes se concrétisent dans sa collection "Schmetterlinge" par des représentations exceptionnellement fictives et anthropomorphes de variétés spécifiques de papillons, basées sur une observation botanique minutieuse. Enfin, il convient de souligner la volonté de publier des poèmes selon un principe de collection supérieur. En ce qui concerne les "Schmetterlinge", il est proposé ici d'aborder un plan atmosphérique suivant le plan d'un roman d'artiste.
Cette contribution se consacre à la réception de Spitteler au sud des Alpes. Elle décrit notamment l'intérêt de Severino Filippon - germaniste et traducteur luganais - pour son oeuvre, ainsi que la perception du poète épique de Liestal dans les principaux journaux de la Suisse italienne. Il s'avère que Spitteler jouissait d'une certaine notoriété au Tessin, même s'il était loin d'être perçu de la même manière qu'un Francesco Chiesa. Cela n'était pas uniquement dû à une ignorance au sud des Alpes: dans ce contexte culturel, le massif du Saint-Gothard constituait en effet une fracture bien plus importante pour la Suisse que le "fossé" habituellement décrit.
Carl Spitteler est considéré comme un poète élitiste, détourné du monde et dont les oeuvres ne seraient accessibles qu'à un public spécialisé. L'article soumet ce préjugé à une révision critique en montrant comment Spitteler a reçu avec beaucoup d'enthousiasme la culture du divertissement de son temps et a parfois fourni à ses oeuvres des décors populaires. En particulier, le demi-monde des artistes de cirque et des danseurs de variétés semble avoir fait une grande impression sur le poète du "Printemps olympique".
Le "Printemps olympien" de Spitteler est considéré comme une oeuvre plutôt ennuyeuse dans laquelle la recherche a vu, en partie, une mythologie construite par l'auteur. Cette impression est contredite par le plaisir que procure encore aujourd'hui la lecture de ce texte. Cet article vise à cerner ce "plaisir du texte" en analysant les procédés poétiques de Spitteler. La contribution examine la structure du monde fictionnel et démontre qu'elle ne correspond nullement au modèle mythologique. Dans l'univers du "Printemps olympien", les dieux souffrent comme les humains et sont généralement dépourvus de pouvoirs surnaturels. De plus, Spitteler dissout l'identité des dieux en les dotant de nouveaux attributs par rapport au pré-texte (par exemple les Légendes de l'Antiquité classique de Schwab) ou en les faisant entrer dans de nouvelles constellations. Sa langue non plus ne correspond pas à la conception "classique", puisqu'il mélange le dialecte et la langue standard avec nombre de termes de sa propre création, et il a une prédilection particulière pour les mots composés longs. C'est dans le recours à ces moyens et dans le refus de se contenter d'une simple reproduction de la réalité quotidienne que se manifeste sa modernité.
Cet article offre une lecture queer de deux nouvelles de Carl Spitteler. La lecture queer ne signifie pas la recherche d'identités homosexuelles dans les textes ; une telle lecture serait en contradiction avec l'histoire de "Conrad der Leutnant" et "Die Mädchenfeinde". Les nouvelles suivent un jeune homme ("Conrad") et deux garçons encore adolescents ("Mädchenfeinde") et montrent comment ils apprennent à s'adapter à un rôle masculin préconçu qui implique la formation de couples hétérosexuels. Cependant, la thèse des deux textes est que les personnages féminins auxquels les personnages masculins s'ouvrent émotionnellement ne séduisent pas leurs partenaires avec des "charmes féminins". Les hommes (militaires) ou les garçons (pensionnat), élevés dans des contextes véritablement homosociaux, développent pour les personnages féminins un désir qui reflète leur socialisation masculine. Les personnages masculins tombent amoureux d'"images masculines", ce qui signifie que les séductrices doivent symboliquement abandonner leur rôle de femme afin de paraître désirables aux yeux de Conrad, Gerold et Hansli.
Une lecture détaillée des récits de Carl Spitteler, "Xaver Z'Gilgen", "Die Mädchenfeinde" et "Der Salutist", tout en ayant "Conrad der Leutnant" et "Das Bombardement von Åbo" à l'esprit, révèle la manière dont Spitteler écrit autour des années 1890. Un style narratif objectif (appelé "Darstellung" par l'auteur) remplace l'esprit partisan pour les victimes de la domination. Le narrateur auctorial est abandonné et un récit scénique se développe à sa place. En essayant de suivre la recommandation de l'école d'écriture moderniste "show, don't tell!", Spitteler laisse ses lecteurs sans surveillance. Ils doivent se faire leur propre opinion, ce qui donne à ses récits une pérennité durable.
Zur intensiven Auseinandersetzung der Zeitgenossen mit Spitteler steht die Tatsache in Kontrast, dass seine Texte heute aus dem Kanon verschwunden sind: Weder gehören sie, wie noch in den 1960er Jahren, zur Schullektüre noch sind sie Gegenstand literaturwissenschaftlicher Forschung und Lehre. In den 47 Jahren nach Erscheinen von Werner Stauffachers Biographie 1973 sind sehr wenige literatur- und geschichtswissenschaftliche Studien zu Spitteler entstanden. [...] Die Jahrestagung der Schweizerischen Gesellschaft für Allgemeine und Vergleichende Literaturwissenschaft 2019 nahm sich im Jubiläumsjahr zum Ziel, Spittelers Werk vor dem Hintergrund gegenwärtiger Debatten und aktueller Theorieansätze zu lesen und die Frage nach der "Aktualität von Spittelers Texten" zu stellen. Mögliche Zugänge schienen z. B. auf folgenden Gebieten denkbar:
1. Debatten über die Literatur der Moderne
2. Rezeption der Populärkultur
3. Literatur und Psychoanalyse
4. Race, Class, Gender
5. Jugendbewegung und Reformpädagogik
6. "Denkraum Basel"
7. Zur Debatte um eine 'Schweizer Nationalliteratur'
8. Politische Stellungnahmen
9. Unbekannte Texte
Der Jugendbewegung um 1900 galt Spitteler als rebellisch-unkonventioneller "Dichter der Jugend", seine Feuilletonbeiträge erschienen in renommierten Zeitschriften, und der spätere Literaturnobelpreisträger hielt zahlreiche Vorträge in Deutschland und der Schweiz. Seit den 1970er Jahren verschwanden seine Texte aber aus dem Kanon. Das Literaturnobelpreis-Jubiläum 2019 bot die Gelegenheit, Spittelers Texte vor dem Hintergrund gegenwärtiger Debatten und Theorieansätze und in komparatistischer Perspektive neu zu lesen. Gefragt wurde: Was macht die Beschäftigung mit Spittelers Texten heute lohnenswert? Worin liegt ihre Aktualität? Welche Stellung hat Spittelers Werk innerhalb der Literatur der Moderne? Welchen Ort können seine Texte in Forschung und Lehre haben? Der vorliegende Band widmet sich Spittelers literatur- und bildungskritischen Positionen, seiner Auseinandersetzung mit Machtstrukturen, mit Psychoanalyse und Populärkultur sowie der Rezeption seiner Texte in anderen Sprachräumen.
Liest man einen Text Hélène Cixous' auf Deutsch, stammt die Übersetzung mit an Sicherheit grenzender Wahrscheinlichkeit aus der Feder von Claudia Simma oder Esther von der Osten. Von einigen wenigen Ausnahmen abgesehen, sind sie die beiden einzigen Übersetzerinnen von Cixous' Werk ins Deutsche. Am 07. Oktober 2021 fand unter dem Titel "Schreiben, das heißt übersetzen" ein Gespräch zwischen ihnen statt, in dem sie anhand ausgewählter Beispiele Übersetzungsentscheidungen reflektierten und Einblick in ihre Arbeit mit, am und im Cixous'schen Sprachkosmos gaben. Diesem öffentlichen Teil des Zusammentreffens gingen Korrespondenzen, Gespräche und gegenseitige Lektüren voraus, im Zuge derer sich jene Leitmotive formierten, die später den Verlauf des Podiumsgesprächs strukturieren sollten: Cixous' Bezug zum Deutschen, der Sprache ihrer Mutter und Großmutter, die sich von frühester Kindheit an ihrem Gehör einprägt; die Cixous' Person und Werk eigene Transgressivität, die zu übersetzerischer Freiheit auffordert und nach dieser verlangt; die Schwierigkeit, die Polysemie einer Autorin zu übertragen, die erst in den letzten Jahrzehnten auch im deutschsprachigen Raum vermehrt rezipiert wird. 'Tours' und 'vers', zwei Wörter, die stellvertretend für zahleiche weitere stehen, deren Vieldeutigkeit und wechselnde Rollen im Textgefüge nicht auf einen Begriff zu bringen sind, dienten als Ausgangspunkte in die schwindelerregenden Höhen und die mitunter unheimlichen Tiefen der beiden so sprechenden Sprachen Deutsch und Französisch.
Der Beitrag von Aurea Klarskov verhandelt die Genauigkeit als methodischer Parameter in der Etablierung eines neuen künstlerischen Mediums, nämlich der Videokunst. Im Zentrum steht ein Close Reading der frühen Videoarbeit "Slow Angle Walk (Beckett Walk)" (1968) des US-amerikanischen Künstlers Bruce Nauman, welches das Verhältnis von Körper und Technik herausarbeitet: Für die Laufzeit eines Videobandes wiederholt der Künstler eine kurze, gleichbleibende Bewegungssequenz so präzise und gleichmäßig wie möglich, was die Arbeit mit (selbst auferlegter) Körperdisziplinierung und subtilem Zwang rahmt. Der individuelle, verletzliche Körper steht dabei dem vorangegangenen 'Befehl', der die Bewegungen bestimmt sowie der scheinbar objektiv die Situation aufnehmenden Kamera, gegenüber. Diese frühe Arbeit nimmt die Leitthematik späterer Arbeiten Naumans vorweg: die Selbst- und Fremddisziplinierung des lebendigen Körpers, registriert durch die technische Genauigkeit des überwachenden Kameraauges.
Felix Hempe beschreibt eine dritte, zwischen quantitativer und qualitativer Sozialforschung vermittelnde Position der 'disziplinierten Subjektivität', die Siegfried Kracauer im Kontext des Methodendiskurses im US-amerikanischen Bureau of Applied Social Research in den 1950er Jahren entwickelte. Mit der Zuordnung von Genauigkeit zu statistischen Methoden und Präzision zur Beschreibung sozialer Verhältnisse, besteht Kracauer darauf, dass Genauigkeit im Sinne einer Exaktheit der Naturwissenschaften die sozialen Ereignisse und Bedingungen der Lebenswelt als eigentlicher Gegenstand der Sozialforschung nicht "präzise" genug bestimmen kann. Umgekehrt kann qualitative Forschung, die nicht zu einem gewissen Grad kodiert und operationalisierbar gemacht wird, keine Allgemeingültigkeit beanspruchen. Entscheidend wird in dieser Konstellation nun das, was Kracauer eine "disziplinierte Subjektivität" nennt. Methodisch kann sie erst dann gelingen, wenn beispielsweise kritisch reflektiert wird, wie die Imagination des Forschersubjekts vom zu untersuchenden Material angeregt wird. Hempe deutet dieses Verfahren deswegen auch als Vermittlung zwischen Genauigkeit und Imagination.
Lisa Cronjäger untersucht entlang einer aus dem 19. Jahrhundert stammenden forstwissenschaftlichen Taxationskarte von Claës Wilhelm Gyldén, auf welche Weise Zukunft als kartografische Projektion entworfen wird. Das Ziel von Gyldén, den Holzertrag eines Waldes prognostisch zu regulieren, wird hierbei über diagrammatische und kalkulatorische Berechnungs- und Darstellungsverfahren erst möglich gemacht. Die Imagination einer genauen Planbarkeit von Ressourcennutzung, kartografische Genauigkeit und die Unterdrückung von (subalternen) Waldnutzungspraktiken bedingen sich in dieser Konstellation gegenseitig.
'Ultima mano' : Endretusche und Nachbearbeitung in der italienischen Kunsttheorie der Neuzeit
(2021)
Projektion als Entwurfs- und Übertragungsverfahren kann auch ein Kalkül mit offenem Ausgang sein. Diesem Problem widmet sich Laura Valterio in ihrem kunsttheoretischen Beitrag, in welchem das abschließende Moment der 'ultima mano' ins Zentrum gerückt wird. In den kunsttheoretischen Debatten der Frühen Neuzeit wird die 'letzte Hand' gleichermaßen zu einem symbolischen Moment der Vollendung, wie auch der technischen Meisterschaft des Malers. Valterio zeigt, wie die 'ultima mano' als Versprechen der Vollkommenheit stets entrückt bleibt, aufgeschoben wird und damit einen Projektionsraum etabliert, in welchem die Genauigkeit als Akt des Abschließens zur Disposition steht.
Projektionsverhältnisse zwischen Körper, Linien und Zeichen stehen im Zentrum des Beitrags von Li-Chun Lee, der sich den Visualisierungsformen von Pulskurven im europäischen und chinesischen Kontext widmet. Mit Rekurs auf Maurice Merleau-Ponty verfolgt Lee die Frage, wie die leibliche Phänomenalität des Pulses in eine für medizinische Analysen genaue Zeichenform übersetzt werden kann. Lee kann in der Gegenüberstellung von sprachlich-metaphorischen, technischen und grafischen Übersetzungsprozessen eine Situation skizzieren, in welcher unterschiedliche Zeichenregime des Pulses und Genauigkeitsvorstellungen aufeinanderstoßen.
Mit der Darstellbarkeit des Malprozesses an sich beschäftigt sich der Maler Fernand Léger. Denn durch die Materialisierung dieser Prozesse, d. h. durch den Versuch der exakten Dokumentation, werden sie analysierbar und ihr Potential allererst begreifbar. Technische Genauigkeit wird hierbei zum methodischen Ideal.Fernand Léger strebt mit dem Gemälde "Les éléments mécaniques" nach einer auf ihre Grundbedingungen spezialisierten Malerei, um mit den maschinellen Produkten der industriellen Moderne in Konkurrenz zu treten. Larissa Dätwyler verdeutlicht, dass er sich hierfür neben dem geometrischen Formenschatz insbesondere die disziplinierte Arbeitshaltung der Zeitgenossen zu eigen macht. Durch die kontrollierte Ordnung seiner eigenen Imaginationsleistung reflektiert Léger in mehrjähriger, präzisierender Überarbeitung den eigentlichen malerischen Prozess der Bildgenese. Zudem leitet die resultierende bildimmanente Mechanik idealerweise die kombinatorische Fähigkeit der Rezipient*innen, um die Bildherstellung nachzuvollziehen. So veranschaulicht Légers Malerei die Entstehung eines Bildraums und somit die Voraussetzung für neue Möglichkeitsformen.
Mit der Darstellbarkeit des Denkprozesses an sich beschäftigt sich der französische Lyriker und Philosoph Paul Valéry. Denn durch die Materialisierung dieser Prozesse, d. h. durch den Versuch der exakten Dokumentation, werden sie analysierbar und ihr Potential allererst begreifbar. Technische Genauigkeit wird hierbei zum methodischen Ideal. Gemäß dem Beitrag von Lucas Knierzinger sucht Valéry explizit nach einer präzisen, systematisierenden Notationsform, die mit dem variierenden Schreibfluss seiner "Cahiers" in Spannung tritt und den in der Handschrift sedimentierten Denkprozess in Erscheinung treten lässt. Mit Eggerts laboratorischen Versuchsanlagen vergleichbar, bezeichnet Valéry die Interaktion von Lesen und Sehen bei der anschließenden kritischen Betrachtung dieser faksimilierten Manuskriptseiten auch als analytische 'machine à lire'.
Treue Bilder, quantifizierte Prozesse : fotografische Exaktheit zwischen Hochschule und Industrie
(2021)
In Stephan Grafs Beitrag, der sich mit den Vorgängen im Photographischen Institut der Eidgenössischen Technischen Hochschule Zürich befasst, nimmt die Imagination eine bloß marginale Rolle ein. Wie Stephan Graf zeigt, gewinnt nach 1945 John Eggerts auf die 1920er Jahre zurückgehende Erforschung der physikalisch-chemischen Grundlagen der Fotografie an Bedeutung, d. h. das Streben nach Quantifizierbarkeit des fotografischen Prozesses. Der deutsche Physikochemiker verspricht sich schließlich Mitte der 1950er Jahre von der exakten Messung und Analyse abstrakter, in Graustufen gehaltener Bildresultate eine Systematisierung der experimentellen Variationen und letztlich eine gezielte Reproduzierbarkeit des Belichtungsverfahrens. In diesem Sinne werden die Voraussetzungen für die Entstehung und Sichtbarwerdung eines bloß latenten Bildes geklärt und grafisch veranschaulicht.
Judith Sieber zeichnet die Entwicklung und Verwendung von statistischen Grafen in William Playfairs "Commercial and Political Atlas" (1786) nach. Dabei arbeitet sie die gesellschaftspolitische Ausrichtung der sich etablierenden Methode der visuellen Statistik heraus. In der Wiedergabe des Übergangs vom Vertrauen in numerische Genauigkeit (tabellarische Vermittlung von ökonomischem Wissen) zu Playfairs Anwendung visueller Statistik, die auf größtmögliche Einfachheit und Anschaulichkeit abzielt, erläutert sie Playfairs Gewichtung von Anschaulichkeit vor Genauigkeit im Kontext der schottischen Aufklärung. Hierbei wird deutlich, dass der Wendepunkt zur anschaulichen Darstellungsform begleitet ist von Fragen nach der Zugänglichkeit und Sichtbarmachung von Wissen sowie der politischen Rolle der eigenen Wissenschaftsdisziplin.
An den Begriff der Genauigkeit ist ein Gemenge von Medien, Techniken, Fähigkeiten und Parametern gekoppelt, die der vorliegende Sammelband zusammenführen möchte, um Genauigkeit als vielfältige, instabile Kategorie vorzustellen. Ihr scheinbares Gegenstück, die Imagination, wird zweifellos mitgedacht, aber anstatt einer dichotomen Gegenüberstellung soll im Sinne von Musils "phantastischer Genauigkeit" gerade auf die Verwobenheit und gegenseitige Abhängigkeit von Imagination und Genauigkeit aufmerksam gemacht werden - freilich im Wissen um die Unabschließbarkeit, die sich mit der Öffnung auf ein immer schon disparates und heterogenes Problemfeld aufdrängt.
Genauigkeit gilt in vielen kulturellen Bereichen - von der wissenschaftlichen Forschung bis zur Pünktlichkeit eines Zuges - als erstrebenswertes Ideal. Nicht selten werden hierbei präzise technische Apparaturen ebenso wie organisatorische Kompetenzen und perfektionierte menschliche Fähigkeiten als Hinweise dafür genannt, es handle sich um genaue Verfahren. Doch was macht diese genauer als andere Prozedere, etwa die präzise sprachliche Übertragung einer Übersetzerin? Woran sind solche Vorstellungen, Ideale und Verfahren von Genauigkeit gekoppelt - und welche Rolle übernimmt hier eigentlich die Imagination? Entgegen der verbreiteten Annahme einer Gegensätzlichkeit von Imagination und Genauigkeit verhandelt der Sammelband gerade deren Verschränkungen in Wissenschaften und Künsten. Robert Musil hat dieses Verhältnis auf die Frage zugespitzt, was denn eine genaue Abhandlung über die Ameisensäure am Jüngsten Tag überhaupt nützen würde - dass gleichzeitig aber auch jeder Vorstellung des Jüngsten Tags zu misstrauen sei, die nicht einmal die Ameisensäure genau erforscht habe. Diese zwei Seiten des Bestrebens, die Welt zu verstehen, finden sich wieder in Musils Idee einer "phantastischen Genauigkeit". Doch wie verbindet sich der Fokus auf Fakten und Gewissheiten, auf die Etablierung von Gesetzen und Regeln, die überprüfbar und genau sind, mit jenem imaginären und "phantastischen" Teil, der allererst neue Möglichkeitsräume denken lässt? Solchen Transfer- und Konfliktmomenten von Genauigkeit und Imagination widmen sich die Beiträge des interdisziplinären Sammelbands. Von den Aufzeichnungsprozessen von Pulskurven über kartografische und statistische Übertragungsleistungen bis zu künstlerischen Praktiken aus Literatur, Malerei und Video Art wird eine Reihe unterschiedlicher Episoden vorgeschlagen, in welchen die Auslotung dieses Verhältnisses einen Anfang findet.
Am 14. und 15. Februar 2020 fand an der Universität Bern der Workshop "Vergleich - Übersetzung - Weltliteratur. Komparatistische Praktiken in der Diskussion" statt. Die Veranstaltung war zugleich Auftaktveranstaltung für das geplante DFG-Netzwerk "Undiszipliniert? Komparatistische Praktiken und ihre gesellschaftliche Bedeutung" und wurde organisiert von Melanie Rohner, Netzwerkmitglied an der Universität Bern, und den Antragstellern des Netzwerks, Joachim Harst und Alena Heinritz. Das Programm des Workshops setzte sich aus netzwerkinternen Besprechungen und drei öffentlichen Impulsvorträgen zusammen, an die jeweils eine Diskussion eines ausgewählten Textes anschloss.
Die europäischen Reisenden des späten 18. und frühen 19. Jahrhunderts wählten oft die Überfahrt durch die Meerenge von Messina, um nach Sizilien zu gelangen. So avancierte die Schiffsreise durch den so genannten 'Faro di Messina' (auch: 'Pharo' oder 'Pharus') zum Auftakt und ersten Höhepunkt vieler Sizilienreisen. Neben der räumlichen Erschließung sowie zunehmend auch genießenden Wahrnehmung der beiden einander gegenüberliegenden Küstenlandschaften Kalabriens und Siziliens faszinierte viele Autoren der Reiseberichte bei der Passage der Meerenge insbesondere die Begegnung mit den Naturkräften des Meeres. [...] Im Hinblick auf die stark zunehmende Ausdifferenzierung der naturwissenschaftlichen Erkenntnisbereiche in dieser Zeit erfolgte außerdem eine Kritik an den überlieferten Wahrnehmungsmustern, da die Reisenden um 1800 die klassischen Vorstellungsbilder nicht nur reaktivieren, sondern mit Hilfe 'neuer' naturkundlich-fundierter Argumente ebenso relativieren oder sogar negieren konnten. Reisende Geologen und Philologen begegneten der unheimlichen Natur nun zunehmend mit kritischer Überprüfung und Analyse. Neben sich neu entwickelnden Erklärungsmodellen für Naturphänomene und -katastrophen, lebte die Erinnerung an die antiken Dichtungen zwar weiter, aber die eigene Erfahrung und Wahrnehmung des Meeres blieben nicht mehr auf die literarischen Vorlagen und den unmittelbaren Vergleich mit den antiken Textstellen beschränkt. [...] Neben diesen wissenschaftshistorischen Entwicklungen seit der zweiten Jahrhunderthälfte, die hier nur kurz skizziert werden können, rückte die Meerenge von Messina mit den neuerlichen Sizilienerkundungen seit Riedesel auch gerade deswegen ins Blickfeld der Reisenden, da sie mit der Mythosrezeption und der aufkommenden bevorzugten Homerlektüre der klassizistischen Ästhetik korrelierte.
In diesem Artikel wird argumentiert, dass sich Kernideen des Afropolitanismus in afrodeutscher Gegenwartslyrik wiederfinden, da die Stimmen in den Gedichten aus einem gesellschaftlich zugewiesenen 'Dazwischen' heraustreten, sich mehrfach verorten und Räume, Zugehörigkeit sowie Heimat neu verhandeln. Durch die Gedichtanalyse werden Bewegungen innerhalb der lyrischen Texte "heimatlos [versuch 984]" von Chantal-Fleur Sandjon, Oluminde Popoolas "travelling" und "Dein Land" von Philipp Khabo Koepsell sichtbar, die auf multiple Selbstverortungen der Stimmen verweisen. Die lyrischen Stimmen in den Gedichten bewegen sich aus einem 'Dazwischen' heraus, einem gesellschaftlich konstruierten Raum, der Afrodeutsche als Außenseiter festschreibt. Die Bewegungen in den lyrischen Texten führen zu Grenzüberschreitungen der Stimmen - starre Vorstellungen von Zugehörigkeit werden herausgefordert. In Hinblick auf den Heimatbegriff stellt sich die Frage, was Heimat und Zugehörigkeit für ein vielfältiges Ich in Bewegung bedeutet, das räumliche Grenzen überschreitet, sich mehrfach verortet und sich nicht mehr klar nur einem Raum zuordnen lässt. In Hinblick auf die Wissenschaften in Deutschland fällt auf, dass der Afropolitanismus bisher noch nicht mit lyrischen Texten afrodeutscher Poet*innen in Verbindung gebracht wurde. Der Artikel leistet somit gleich mehreres: Zum einen wird aufgezeigt, wie sich Kernideen des Afropolitanismus in afrodeutscher Gegenwartslyrik wiederfinden. Afrodeutsche lyrische Texte werden dadurch in den internationalen Afropolitanismus-Diskurs mit eingebracht, zum anderen wird jedoch auch die Germanistik 'internationalisiert'. Der Afropolitanismus wird dabei für eine innovative Analyse der literarischen Texte genutzt, die sowohl Teil Deutschlands als auch der afrikanischen Diaspora und der Welt sind. Marginalisierte literarische Texte rücken somit in das Zentrum der Germanistik und zeigen, dass die afrodeutsche Gegenwartslyrik einen vielfältigen und gesellschaftsrelevanten Forschungsbereich darstellt, der dazu beiträgt, die germanistischen Literaturwissenschaften im Sinne einer 'postkolonialen Germanistik' um bisher wenig sichtbare Stimmen, Perspektiven und Geschichten zu erweitern.
Tagebücher und Notizen sind offenbar Medien, in denen intensiv am Abbau der Unverfügbarkeit in der Selbst- und Weltbegegnung gearbeitet wird und daran, sich selbst 'irgendeine Festigkeit' zu geben. Dabei geht es weniger um konkrete narrative Strategien zur Konstituierung des Selbst, die in jüngeren Identitätstheorien immer wieder eine Rolle spielen, als um das Schreiben über sich als Praktik im Umgang mit tiefem existenziellem Unbehagen. Um diese Praktik genauer in den Blick zu nehmen, soll an den "Carnets" von Albert Camus gezeigt werden, wie das Schreiben über sich als eine Technik verstanden werden kann, mit der Schreibende der Unbeherrschbarkeit der Welt begegnen wollen. Camus' Aufzeichnungen in den Fokus zu rücken, ist deshalb aufschlussreich, weil sich gerade im Kontext seiner 'Philosophie des Absurden' die Frage stellt, wie Subjekte in der grundständigen Überzeugung von der 'transzendentalen Obdachlosigkeit' dafür Sorge tragen, dass sie in und trotz dieser Umstände leben können. [...] Vielmehr zeigen Camus' "Carnets", inwiefern mit der 'Absurdität' der Welt und der damit verbundenen Abnahme von Verbindlichkeitverheißungen auch die Notwendigkeit zur Selbstsorge steigt. Wenn uns nichts mehr beherrscht, dann - so die These - arbeiten Subjekte zumindest nicht weniger nachdrücklich daran, sich selbst zu beherrschen, um (über-)leben zu können, als sie es in den Soliloquien christlicher Prägung bereits taten. Methodisch wird der Versuch unternommen, die in Hans Blumenbergs Mythostheorie zu findenden Kategorien 'Lebensangst' und 'Lebenskunst' mit Michel Foucaults Überlegungen zur 'Selbstsorge' als 'Lebenskunst' zu verknüpfen. Auf diesem Wege soll das Schreiben über sich in Tage- und Notizbüchern als fundamentale anthropologische Praktik in den Blick rücken, mit der der 'Angst' vor dem "In-der-Welt-sein als solche[m]" (Heidegger) begegnet wird. In diesem Sinne schreibt schon der italienische Philosoph Franco 'Bifo' Berardi: "L'impresa umana è comunque sempre simulazione di un fondamento. Di una simulazione pratica ed epistemica." Ebendiese 'Simulation eines Grundes' soll am Schreiben über sich in Camus' "Carnets" profiliert werden.
Die Position, die Mallarmé in "Crise de vers" entwickelt, will ich im Folgenden
in ihren Umrissen nachzeichnen, indem ich eine Lektüre dieses Textes vornehme, dabei aber auch auf andere poetologische und poetische Schriften Mallarmés zurückgreife. Ich versuche zunächst, Antworten auf drei Fragen zu geben: 1) Worin besteht die von Mallarmé konstatierte "Krise des Verses" und was ist ihr Grund? 2) Welche Folgen hat diese Krise für das dichtende Subjekt? 3) Welche Konsequenzen ergeben sich daraus für die Dichtung überhaupt? Daran schließe ich dann weitergehende Überlegungen zu Mallarmés Poetik und Poesie an.
Dieser Beitrag möchte auf einen gegen seinen Willen (und trotz seines Anschreibens dagegen) in Vergessenheit geratenen Warschauer Überlebenden der nationalsozialistischen Konzentrationslager aufmerksam machen, Edmund Polak (1915-1980). Sein Einsatz besteht darin, Polak in eine Linie zu stellen mit den nobilitierten Granden der KZ-Erinnerungsliteratur, also solchen, die sich wie er authentisch, weil selber in den Lagern gewesen und diese überlebend, mit einem der großen Menschheitsverbrechen des 20. Jahrhunderts auseinandergesetzt haben. Geschehen soll das durch die Parallelsetzung der generisch vielfältigen Erfahrungs- und Verarbeitungszeugnisse Polaks - vor allem seiner reflexiv-autobiographischen Arbeiten - mit den Erinnerungen des ungleich prominenteren italienisch-jüdischen Auschwitzüberlebenden Primo Levi (1919-1987). Außerdem soll Polaks Rehabilitierung erfolgen durch eine Einpassung in die Denkgebäude des mit seinen Ausführungen zum "Homo sacer" (1995) akademische und memorialpolitische Diskurse anleitenden venezianischen Rechtsphilosophen Giorgio Agamben.
Grundlegend und vereinfacht gefasst sind zwei Prinzipien in der Tradierung literaturhistorischen Wissens zu unterscheiden, das umfassende lexikalische Sammeln zum einen und das auswählende Herausheben zum anderen. Literaturhistorisches Wissen in einem doppelten Sinn (in einem allgemeinen und in einem engeren Verständnis) wird seit der Antike in Form umfassender Verzeichnisse und Kataloge zusammengestellt, vor allem als Wissen über konkrete Werke und Autoren.
Ambiguitäten der futuristischen Wortkunst zielen im Kern selbst auf die Aporien der avantgardistischen Programmatik, die durch die Aufhebung der Trennung von Kunst und Leben einmal mehr ihre Bezugsgrößen verunklart. Im Zentrum der folgenden Überlegungen stehen die rhetorischen Voraussetzungen, die ein derartiges entdifferenzierendes Kommunikationspostulat des Futurismus überhaupt erst ermöglichen. Dem revolutionären Sprachkonzept der 'parole in libertà' ('befreiten Worte) geht die Idee einer verkürzten und intensivierten Sprache voraus, die es auf ihre Kürze-Verfahren zu untersuchen gilt. Die 'römische Kraftform', für die insbesondere Sallust als stilprägend gelten kann, eröffnet einen subtilen Bezugspunkt für ein Paradigma viriler Performanz, deren Wirkungsästhetik sich aus der kurzen, prägnanten, aber auch obskuren Form speist. Ausgehend von den antiken Figurationen der 'brevitas' sowie deren verstärkter Rezeption im späten 19. Jahrhundert befasst sich der vorliegende Beitrag mit den futuristischen Dynamisierungsutopien. Dabei wird die These vertreten, dass die frühen Manifeste des Futurismus vor dem Hintergrund der beschleunigten Zeiterfahrung als dynamische Kraftformen konzipiert sind. Eine detaillierte Lektüre soll hierbei eine spezifische Produktionsästhetik der Kürze freilegen. Sie zeigt sich am Analogiestil, der eine Verschmelzung differenter Gegenstände zum Ziel hat und vermittels seiner vitalisierten Komprimierungen, so zumindest lautet das häufig formulierte Anliegen der Manifeste, zum 'Wesen' der technischen Materie vorzudringen vermag. Die rasche Zirkulation der sprachlichen Ausdrücke wiederum orientiert sich konzeptuell an einer telegrammatischen Codierung der verkürzten Kraftformen. Abschließend gilt es die Möglichkeit dunkler Kürze ('obscura brevitas'), welche die semantischen Nuancierungen des Textes im hermeneutischen "Dämmerlicht" belässt, in Bezug auf den Adressatenkreis von Marinettis Lebenskunst zu betrachten. Durch die Dekontextualisierung der Analogien läuft die vitalisierte Sprache nämlich selbst ständig Gefahr, unverständlich zu sein. Es wird sich zeigen, dass der futuristische Dichter auf seine symbolistische Herkunft verwiesen bleibt, aus der heraus die Unverständlichkeit für das Publikum gerade als Indiz für das Gelingen einer hermetischen Literaturkonzeption gewertet wird. Im Sinne dieser asymmetrischen Kommunikationssituation ist schließlich auch der performative Handlungsimpuls des Künstler-'Souveräns' zu bedenken, der die kurzen Formen ins Zentrum einer Taten-Rhetorik rückt, deren eigenlogische Chiffrierung nur dem futuristischen Genius verständlich ist.
Wie der Medienwechsel vom Roman zum Film und die spezifische Medialität von Brief, Buch und Film reflektiert wird, möchte ich an zwei Verfilmungen von Johann Wolfgang Goethes monophonem Briefroman "Die Leiden des jungen Werthers" (1774/87) zeigen. Für Goethes "Werther" verzeichnet die Internet Movie Database 18 Verfilmungen, von denen viele historisierend sind und einige nicht direkt auf Goethes Roman, sondern auf Jules Massenets Oper basieren. Aus den vielen "Werther"-Verfilmungen habe ich zwei ausgesucht, die sich gut ergänzen und über Medialität reflektieren: Egon Günthers historisierende, in der DDR entstandene Verfilmung "Die Leiden des jungen Werthers" von 1976 und Uwe Jansons aktualisierende Adaption "Werther" (D 2008). "Die Leiden des jungen Werthers" ist Egon Günthers letzter Kinofilm in der DDR, der phantasievoll mit der Vorlage umgeht und Systemkritik übt. Mit Uwe Jansons "Werther" analysiere ich eine Verfilmung, die Werthers Geschichte vom 18. ins 21. Jahrhundert versetzt.