CompaRe | Allgemeine und Vergleichende Literaturwissenschaft
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Roland Robertson utilise le terme "glocalisation" en vue d'une critique systématique et historique de la "globalisation". Afin d'appliquer ses réflexions sur la littérature, il faut tenir compte de la différence fondamentale entre nombres (qui se prêtent facilement à la globalisation) et mots (qui s'y refusent ou demandent une traduction souvent difficile) - et par conséquent entre les disciplines se basant sur les nombres et celles se basant sur les mots. Pour Wilhelm von Humboldt, le problème de la traduction (le traduisible et l'intraduisible, compréhension et non-compréhension simultanées) se pose même dans la communication entre personnes parlant la même langue ou le même dialecte. Cette théorie de la langue s'oppose systématiquement à l'idée d'une langue universelle que beaucoup d'auteurs du 18e siècle et de la Révolution considéraient comme condition préalable du progrès des sciences et de la politique. La comparaison entre les théories linguistiques de Locke et de Rousseau permet d'approfondir et d'élargir cette opposition. L'oeuvre de Rousseau sert d'exemple d'une littérature qui s'ouvre sur le monde entier (en s'adressant aux hommes en général) et qui se voit en même temps forcée de se replier dans des mondes beaucoup plus petits et dans une théorie de la pluralité originaire des langues. Il revient à la Littérature comparée de mettre en doute l'idée d'une "littérature globale" en y opposant le fait de la globalité de la poésie: son existence, en langues et poétiques différentes, dans tous les pays et pour tous les individus, indépendamment de toute propagation globale.
Dummheit und Witz bei Kant
(2009)
In der Auseinandersetzung mit Kants Ästhetik haben sich drei Formen abgezeichnet, die ihren Ort weniger im Scharfsinn der Philosophie als vielmehr im Witz der Poesie finden: die Einfalt, die zugleich den inneren Zusammenhang von Ethik und Ästhetik in Kants System verkörpert, das Monströse, das auf die Konfrontation des Menschen mit der furchterregenden Größe der Natur zurückgeht, und das Phlegma, das eine eigentümliche Leerstelle zwischen dem ästhetischen Gebrauch der Urteilskraft und den ethischen Ansprüchen der Vernunft markiert. Die drei Begriffe der Einfalt, des Monströsen und des Phlegmas verkörpern eine Ambivalenz von Natur und Vernunft, ästhetischem Spiel und moralischem Ernst, Witz und Dummheit, die Kant nur in ein philosophisches System einfangen kann, indem er ihre bedrohliche Seite suspendiert. Wie Jean Paul zeigt, ist die Literatur der Ort, an dem sie eine andere Sprache finden.