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En général, les recherches sur l’histoire du peuplement en Afrique occidentale sont basées sur des traditions orales et les différents archives. Mais les recherches archéobotaniques montrent que la végétation peut également fournir des informations précieuses. Se servir de la végétation actuelle pour mieux comprendre l’histoire du peuplement d’une région est une nouvelle approche non-narrative. Le sujet de cette présentation sont les populations d'arbres utiles sur des terrains soit actuellement, soit récemment exploités: les parcs agraires ou agroforestiers.
Summary and evaluation
(2000)
The geographical analysis of the Savannah Zones of north-eastern Nigeria revealed a basic insight on the differentiated development at the meso-regional level: The northern districts had a much lower population increase than the average. It was already arid land before the dramatic reduction of precipitation since the late 1960s. The quality of the soil for farming is rather poor despite specific minerals which give grass during the very short growing season a higher nutritional value than further south. Through studies at the local level, it became evident that on one side this is an area of out-migration of the local population but on the other side we have to register the influx of migrants from the even more dryer northern districts including Niger Republic. The rate of urbanisation in Nigeria increased rapidly from 15 to 36 %. Northern capitals like Kano and Maiduguri multiplied their number of inhabitants seven times but were overtaken by Gombe’s growth. In any case they are centres of social and cultural change as the preliminary findings of H. BALZEREK concerning the boom-town Gombe revealed. But social tensions seem to be inevitable as religious movements not only in big towns like Kano but even in Gombe were already analysed by WATTS (1993, 61). The bearer/ carriers of this movement are landless people who did not migrate to new land in the country side, they are hoping for new jobs in an urban environment. The social structure has changed since the time of the old Hausa towns, but their reliance on surplus of labour force appears to have continued.
The aim of our project B6 “Towards a genesis of the ethnolinguistic situation at the southern and western fringes of lake Chad basin” within SFB 268 “West African Savannah” is to analyse the emergence and development of the complex presentday ethnolinguistic patterns in a region which may be historically labelled as southern and western periphery of the Borno empire. For the first time, a model of migratory routes was put forward based on combined research efforts of the disciplines involved in our project. Below we shall attempt to summarise the main points and reflections of our findings. Our specific approach as a whole is based on applying the respective research methods of the individual disciplines represented in our project, namely anthropology, ethnomusicology, history and linguistics and eventually on integrating the results into a systemically coherent picture
Dans la géographie linguistique et culturelle de l’Afrique de l’Ouest le monde mandé est situé dans la partie Ouest du continent avec son point capital au cours supérieur du Niger. Au Burkina Faso, les groupes mandés ne sont qu’une petite minorité. Vu de tous ces deux coté, le Mandé au Burkina Faso semble donc être un sujet marginal: avec le Burkina se trouvant au bord du monde mandé et avec les groupes mandés étant une minorité dans les sociétés burkinabé. Donc, pourquoi est-ce que nous avons quand même posé les groupes mandés du Burkina Faso au milieu d’un projet pluridisciplinaire et pourquoi est-ce que nous tendons à présenter ici nos élaborations sur ces groupes?
Les fouilles archéologiques de Gandefabou effectuées courant Novembre - Décembre 1996 constituent une grande première expérience du Laboratoire d’Archéologie de l’Université de Ouagadougou dans le Sahel burkinabè. Elles ont été exécutées grâce à une subvention financière de l’Ambassade Royale des Pays-Bas à Ouagadougou et au soutien logistique du Programme Sahel Burkinabè - Pays-Bas (PSB/PB) basé à Gorom-Gorom, capitale de la province de l’Oudalan. Ces travaux au double objectif scientifique et touristique s’insèrent dans une politique locale de développement économique avec le maintien in situ et la protection de certains vestiges pour en faire un musée de site.
En se concentrant sur le thème „Migration rurale et gestion des ressources naturelles“, cette section du symposium à tiré l’attention sur un aspect très important concernant le changement de l’espace naturel et culturel dans l’air rural de Burkina Faso. A partir de cas régionaux différents au Burkina Faso, les études pluridisciplinaires se concentrent sur des aspects centraux du complexe migratoire: • les types d’appropriation de terre • l’impact de la coexistence des droits fonciers traditionnels et modernes • la dégradation des ressources naturelles
Les Bisa et les Samo, séparés d’une distance de 300 kms (distance en ligne droite), ne sont pas seulement liés par leur appartenance au monde mandingue, plus une forte parenté de leurs langues, mais aussi par des ressemblances de leurs structures politiques. Tous les deux ethnies appartiennent ni aux groupes étatiques, ni aux groupes segmentaires, mais elles font partie d’un groupe intermédiaire: elles ont, comme caractéristique, une chefferie traditionnelle avec des tendances à une hiérarchisation et à une existence de cantons précoloniaux. En plus, ces deux groupes ont en commun qu’il y a des variations du système politique dans la région qu’ils habitent. Dans la première partie de cet article il est envisagé de faire une esquisse des systèmes politiques dites « traditionnels » des Bisa et des Samo sous l’égard des influences externes: précoloniales, surtout par les Mosi et des Marka, coloniales et postcoloniales. La deuxième partie sera consacrée aux processus actuels et aux perspectives d’avenir: les deux régions sont, présentement, concernées par des immigrations et interventions massives, causées par des actions d’Etat. Ces développements qui peuvent être observés dans la région samo depuis 30 ans, sont, dans la région bisa, seulement à leur début. Cela nous permet de faire une analyse pour la région samo au Sourou et une tentative à donner une perspective pour la région des Bisa.
Ein ungewöhnlicher Zufall wollte es, daß mir vor einiger Zeit beim Durchblättern eines Buches ein Brief in die Hände fiel, welcher sogleich meine Aufmerksamkeit erregte. Zum einen war es das übergroße Format der Briefbögen, sodann eine klare ebenmäßige Schrift, vor allem aber war es der Absendeort "Kaltungo", der mich veranlaßte, die einzelnen Seiten genauer in Augenschein zu nehmen. Der sechs Seiten lange Brief wurde am 1. August 1961 von Mr. FADA FESON, einem Lehrer der "Junior Primary School Ture", an Herrn ARND RUF in Feldberg, Bärental geschrieben und ist bis auf die Anrede, einige kurze Zitate sowie einen fünfzeiligen Absatz am Ende auf Hausa verfaßt. Der Anlaß des Schreibens ist ganz offensichtlich in mehreren historisch-ethnographischen Fragen des Adressaten zu sehen, um deren Beantwortung sich der Schreiber bemühte. Dieser Brief schien mir allein schon deshalb einer Veröffentlichung wert, weil hier verschiedene kulturgeschichtliche Themenbereiche eines Volkes und eines Gebietes angesprochen werden, die heute kaum mehr bekannt, vielleicht sogar schon vergessen sind.
Située dans l'extrême sud-est de Burkina Faso, la Chaîne grèseuse de Gobnangou se détache du reste du paysage par d'abruptes falaises. Autant les terres au nord que celles au sud sont exceptionnellement densément peuplées. Les Gulmances qui y vivent font de l'agriculture itinérante. Les périodes de cultures varient selon la qualité du sol de 5 à 20 ans. Les périodes de jachères pour la régénération des sols varient énormément selon les types de sols et l'intensité de l'utilisation précédente et peuvent aller jusqu'à 30 ans. Mais ici aussi, l'explosion démographique entraîne une diminution du temps de jachères. L'aspect de la végétation et sa composition diffèrent beaucoup et dépendent de nombreux facteurs. Ils sont surtout influencés par l'homme: outre l'agriculture itinérante, le pâturage, la coupe du bois de chauffage et les feux peuvent être citer. On decrirá ici les communautés de végétations de deux types de sites qui ont pour point commun d'être portées par des sols pauvres. La principale différence entre ces types de sites est la profondeur des sols et donc leur ressources en eau.
La notion de plantes sacrées, de bois sacré est liée à la culture d'une société donnée. Le bois sacré est souvent un lieu de culte ou de fétichisme. Une espèce végétale peut faire partie de ce bois mais elle n'est pas considéré comme sacrée. Une plante ou espèce est sacrée parce qu'elle est liée à un rite coutumier bien précis, à une mythologie bien déterminée. Nous présentons dans ce qui suit quelques espèces végétales considérées comme sacrées par les Bobo. Nos informations proviennent de Kotedougou de son vrai nom Kokana. Le village est situé au nord de Bobo-Dioulasso à 25 km de la ville, localisé dans la zone phytogéographique Sud Soudanienne du Burkina Faso. Nous avons restreint nos données ethnobotaniques sur huit espèces les plus connues et qui de par leur usage abusif dans la pharmacopée tendent à disparaître dans la zone présentée ici. Par ailleurs les variations climatiques, particulièrement la baisse de la pluviométrie ont entraîné une grande modification de la flore et de la végétation autour du village de Kokana et à travers tout le Burkina.
In the inundation area - the basin of the former larger Lake Chad - a special type of sorghum is grown on the clay soils (firgi). This dry-season guinea corn is also called dwarf sorghum or masakwa. In Kanuri, the dominant language in the region, sorghum is called ngawuli. The dry-season types are called ngawuli firgibe (lit. translated: sorghum of the firgi). During the dry season when the natural vegetation becomes dry and yellow, masakwa fields appear in prominent green covering large areas of the clay plains. The most important natural factor for this specialized dry season cropping is the presence of soils with a high clay content. For a better understanding of masakwa and its related issues, a multidisciplinary sub-project (G1) has been established within the SFB 268 (Joint Research Project: History of Culture and Language in the Natural Environment of the West-African Savannah). This project in which all disciplines participate is entitled: "Natural basis for masakwa cultivation and its meaning for the settlement history of the clay plains (firgi) in the Chad basin".
Zentrum und Peripherie : Prinzipien der Landverteilung bei den Mosi im Raum Tenkodogo (Burkina Faso)
(1995)
Die Stadt Tenkodogo liegt auf der Siedlungsgrenze zweier Ethnien - der Mosi im Norden und Nordwesten und der Bisa im Süden - und zugleich am nördlichen Rand des Mosistaates Tenkodogo, dessen Hauptstadt sie auch ist. Der südlichste Staat der Mosi liegt somit überwiegend nicht auf Mosi-, sondern auf Bisaterritorium. Die Untersuchungen in diesem Gebiet konzentrierten sich auf zwei Siedlungen, die sich unter unterschiedlichen Aspekten für einen Vergleich besonders gut anboten. Anhand dieser beiden Siedlungen soll den Kriterien der Raumaufteilung und Landverteilung in diesem Gebiet nachgegangen werden. Wichtige Fragen dabei sind: Gibt es Erklärungen für die Lage der beiden Siedlungen im Raum? Wie wird das Land verteilt? Wie gestaltet sich die Landzuteilung und die Arbeitsorganisation innerhalb der einzelnen Familien, bzw. der Bewohner der verschiedenen Gehöfte? Lassen sich aus all dem schließlich übergeordnete Prinzipien und Präferenzen ablesen, die über die konkrete Frage der Landverteilung hinaus Rückschlüsse auf andere gesellschaftliche und politische Bereiche ermöglichen?
Bei den hier vorgestellten ethnologischen und geomorphologischen Aspekten von Brunnen und Getreidespeichern in der firgí-Region Musenes wird besonders die "angepaßte Technologie" der hier lebenden Menschen deutlich. Die kulturelle Entwicklung der Region hängt eng mit den besonderen naturräumlichen Bedingungen zusammen. Die Eigenbezeichnung als firgiwú (die Leute des Tons) verweist auf eine Beziehung der Bewohner zum Naturraum, in dem Ton eine besondere Rolle spielt und für den es spezielle Berufszweige gibt. Die Ressource Ton wird, gleichwohl im Bewußtsein, daß es sich hierbei um regionalspezifische Aspekte handelt, als integrierendes Moment über die ethnischen Grenzen hinweg als Teil ihrer firgiwú -Kultur verstanden. Offensichtlich hat diese eine lange Tradition. Interessant wäre, ob in anderen ähnlich ausgestatteten Naturräumen in Westafrika eine vergleichbare Anpassung bzw. Nutzung des Naturraumes zu finden ist, bzw. wie dort die Nutzungsstrategien aussehen.
Zum Landnutzungswandel in der südlichen Sudanzone am Beispiel des Bauchi State (Nordost-Nigeria)
(1995)
In der südlichen Sudanzone Westafrikas sind die Aktivitäten des wirtschaftenden Menschen seit langer Zeit die Hauptfaktoren der Landschafts- und Vegetationsgestaltung. Die ursprüngliche natürliche Vegetationsdecke - entsprechend der klimatischen Gegebenheiten wahrscheinlich laubabwerfende Trockenwälder - ist durch anthropogene Eingriffe in vielfältiger Weise verändert oder auch gänzlich beseitigt worden. Die Veränderungen bestehen einerseits aus direkten Eingriffen durch Rodung (für Siedlungs- und Anbauflächen), die selektive Nutzung von Pflanzen (Brennholzeinschlag und Holzkohleherstellung, Bauholznutzung, Beweidung, Laubschneiteln und Sammeltätigkeiten) und durch gelegte Buschfeuer (Aufspüren von Jagdwild, Stimulanz neuen Graswachstums und "Öffnen" der Pflanzendecke vor Unterkulturnahme). Andererseits haben die anthropogenen Einwirkungen je nach Art, Intensität und Dauer auch die natürlichen Standortbedingungen (vor allem Boden, Wasserhaushalt und Klima) verändert. Nicht zu vernachlässigen sind des Weiteren die nachhaltigen Eingriffe in den Wildtierbestand. In weiten Teilen Westafrikas wurde der am Anfang des 20. Jahrhundert noch recht arten- und individuenreichen Wildtierbestand fast vollständig verdrängt oder ausgerottet. Im vorliegenden Beitrag sollen am Beispiel des südöstlichen Bauchi State die Veränderungen der allgemeinen sozioökonomischen Rahmenbedingungen und die wichtigsten Maßnahmen zur Entwicklung der Land- und Forstwirtschaft und der dadurch bedingte Landnutzungswandel skizziert werden. Ausgangspunkt ist dabei der Zustand der Landschaft zu Beginn der Kolonialzeit, die hier in der ersten Dekade des 20. Jahrhunderts begann.
In Tenkodogo, Burkina Faso, bietet sich gegenwärtig noch Gelegenheit, die Schlachtung von Rindern sowohl im sakralen als auch im profanen Kontext beobachten zu können. Diese Situation ist Moment einer Veränderung, nämlich der Verlagerung von der Schlachtung im rituellen zur Schlachtung im gewerblichen Rahmen. Am Hof des traditionellen Herrschers von Tenkodogo werden immer weniger Stiere während der rituellen Feste eines Jahres an den Gräbern der Ahnen geopfert. Immer mehr Rinder werden täglich auf dem modernen Schlachthof von Tenkodogo vermarktet. Sowohl im sakralen (rituellen) als auch im profanen (gewerblichen) Zusammenhang werden die Tiere geschlachtet, d.h. getötet, gehäutet, ausgenommen und grob zerteilt. In beiden Fällen führt dies dazu, daß die Körperteile der geschlachteten Rinder zum größten Teil vom Menschen verbraucht, d.h. klein zerteilt, verteilt, zubereitet und verzehrt werden. Beides, sakrale wie profane Schlachtung, dient der Versorgung der Bevölkerung mit Fleisch (Fleisch verstanden als Sammelbegriff für alle essbaren Bestandteile eines Tierkörpers, d.h. Muskel, Fett, Blut, Organe, Sehnen/Knorpel, Knochen/Knochenmark und Haut). Daneben spielen auch andere Ziele eine Rolle, etwa die Gabe an die Ahnen oder der Lebensunterhalt der gewerblichen Fleischer. Dennoch kann man, aufgrund der fundamentalen Bedeutung der Ernährung für den Menschen, zu Recht davon ausgehen, daß die vorrangige Funktion sakraler und profaner Schlachtung in der Versorgung der Bevölkerung mit Fleisch besteht. Im Folgenden sollen sowohl ideelle Zusammenhänge als auch handwerkliche Methoden sowie die Verteilungssysteme im Rahmen beider Bereiche beschrieben und verglichen werden.
The search for persistent elements in nature and culture, which comprises language as a constitutive part, is a prerequisite for the definition of any change which is the aim of our common project. When analysing the process of transformation by a number of disciplines we expect to discover significant features of this alteration and the forces dominating it. The current highly complex present linguistic situation in the western and south-western fringe of the Chad Basin will be reconstructed from the historical migrations undertaken by the various linguistic groups from Lake Chad (mainly Chadic languages) to their present settlements. The six authors, the linguists Dr. Dimitr Ibriszimov, Dr. Doris Löhr, Christopher Mtaku, the ethno-musicologist Dr. Raimund Vogels, and the historian Ibrahim Maina Waziri integrated the results of their studies into one paper towards a systemic approach by tracing back the common roots of the languages, the customs and the music of those peoples and give an outline of their tradition concerning their movements. A basic dual model of migration will be put forward.
Our paper deals with the problems of migration, culture and language in the wider Benue-Gongola basin. Here are mainly concerned the West-Chadic speaking groups Kwami, Kupto, Kushi and Piya as well as the Jukun who speak a language belonging to the Benue-Congo family. We try to point out the possible reasons for their historical migrations and in particular the consequences of ethnic expansion of the Jukun in the middle Benue region. History shows that contacts of ethnic groups - being peaceful or by force - had always led to mutual influences and changes in culture and language, which finally resulted in cultural fusion of various aspects. Our study, based mainly on oral traditions as well as on linguistic comparisons, focusses especially on the history of the above mentioned Chadic groups, who are considered - according to our hypothesis - to have come in close contact with the Jukun. Subsequently the warlike expansion of the Jukun caused a strong turmoil which led to the scattering of the various ethnic units.
Occupation du sol et potentiel de l'environnement chez les Gulmance dans l'est du Burkina Faso
(1993)
Dans l'est de Burkina Faso, dans le pays Gulma, le potentiel naturel, c'est à dire la géologie, le relief, les sols, l'hydrologie, la végétation et l'utilisation par l'homme est l'objet d'un levé scientifique. Les conditions données sont mises en évidence pour rendre claire le modèle de colonisation du peuple dans son cadre naturel. Dans ce sens il est particulièrement important de savoir quelle connaissance exacte les paysans ont de leur environnemt et quels facteurs ils font intervenir dans l'exploitation de cet environnement. Dans l'ensemble il apparait une différenciation selon la répartition de la densité du pays; à côté des zones fortement peuplées, d'autres restent pratiquement vides. De là découle aussi la densité et la nature des savanes.
Pendants les années 1997 et 1998, un groupe des chercheurs de SFB 268 a effectué, dans la région de l’Atakora, des recherches botaniques, ethnologiques et géographiques concernant l’histoire du peuplement. Les travaux étaient concentrés sur la partie ouest de la région, c’est-à-dire le triangle Boukombé, Natitingou, Toucountouna. En résultat, il est possible aujourd’hui de faire une chronologie relative à l’histoire du peuplement dans cette région. En contraire, il manque toujours une chronologie absolue, pour cela il faut encore des recherches approfondies. Pourtant nous allons proposer, dans le cours de cette contribution, des hypothèses montrant le cadre, dans lequel une périodisation peut être possible.
One of the powerful conventional images of pre-colonial Africa is that of a continent of more or less immobile ethnic groups, living since time immemorial on their ancestral lands, steeped in their traditional cultures. In this image, Africa appears like a mosaic, with clearcut ethnic boundaries, each sherd representing a different people cum language cum culture cum territory. Since a number of years, however, historians and anthropologists of Africa have insisted that this image is misleading. Most pre-colonial societies were characterised by mobility, overlapping networks, multiple group membership and the contextdependent drawing of boundaries. Communities could be based on neighbourhood, kinship and common loyalties to a king, but this did not absolutely have to include notions of a common origin, a common language or a common culture. Our own research on the West African savannah has also shown the enormous importance of mobility. Among the societies of southern and southwestern Burkina Faso, for instance, which several projects have studied, there is hardly a single village whose history has not been characterised repeatedly by the arrival and settlement of new groups and the departure of others. In some cases, we can even speak of systematic practices of multilocality.
Probleme der Nutzung von Weideressourcen bei den Shuwa-Arabern im nigerianischen Tschadbecken
(1995)
Die Weidewirtschaft, wie die Shuwa-Araber des Tschadsee-Gebietes sie betreiben, ist ein Forschungsbereich, in dem sich die Wechselbeziehungen zwischen Mensch und Umwelt in einem Savannen-Habitat besonders deutlich nachvollziehen lassen. Die Weidepflanzen sind von Klima- und Bodenverhältnissen und die Herdentiere in einem nicht unerheblichen Maße von geomedizinischen Faktoren wie der Verbreitung der Tsetse-Fliege abhängig. Der Mensch beeinflußt durch sein wirtschaftliches Management, die Auswahl und Zucht seiner Haustiere, die Frequentierung von Weidearealen und Transhumanzrouten, künstlich angelegte Buschfeuer, Anlage von Forstreserven etc., die naturräumlichen Gegebenheiten. Er wirkt mit diesen Eingriffen auch auf Selektionsmechanismen in der Pflanzenwelt hin und gestaltet die Savanne gewissermaßen zu einer "Kulturlandschaft" um. Die Savanne Westafrikas dient zu einem Großteil als Weideland, und bei dieser Nutzungsart tritt die Interdependenz zwischen dem Menschen und seiner "natürlichen" Umwelt besonders deutlich hervor. Es ergibt sich daraus eine Vielzahl von Fragestellungen, die hier zumeist nur anzusprechen, aber nicht erschöpfend zu beantworten sind. Einige der Grundfragen für diese Thematik können wie folgt formuliert werden: - Wie "natürlich" ist der als Weideland dienende Savannenraum? - Mit welchen naturgegebenen Determinanten werden die Tierhalter konfrontiert? - Über welche kultur- bzw. ethnospezifischen "Pläne" verfügen sie, um sich den Bedingungen ihrer ökologischen Nische anzupassen? - Trägt die viehwirtschaftliche Produktion eher zur Zerstörung oder zur Bewahrung der natürlichen Ressourcen bei?
Les sites découverts dans la région d'Absouya constituent les témoins d'un peuplement préhistorique et protohistorique. La majorité est composée de sites de production du fer auxquels s'ajoutent des sites d'habitation et un atelier de taille d'outils lithiques. L'association sur certains sites de vestiges de natures et apparemment d'époques différentes pose le problème de leur appartenance culturelle et de leur position chronologique. Le seul repère actuel est l'épopée «Wubrienne» datée du XVe siècle. Il est probable que certains sites soient antérieurs à cette époque et d'autres postérieurs à cette date. Des fouilles systématiques accompagnées de datations isotopiques permettront de mieux cerner l'évolution de l'environnement géographique, végétal et de situer les sites sur le plan chronologique.
The paper gives a brief history of the Fulçe people who are found all over West and Central Africa. Since no study of a people is complete without mentioning their language, the paper also gives a very brief account of Fulfulde, the language of the Fulçe people. However, the central focus of the paper is the concept of pulaaku, that unique attribute of the Fulçe that serves as an unwritten code of conduct for all ‘true’ Fulçe. Pulaaku is Fulçe’s guiding principle in their dealings with their fellow Fulçe as well as with all other people. Rather than talk about pulaaku in isolation, however, the paper tries to mirror it through Fulfulde proverbs. Coded or loaded messages called wise-sayings or proverbs are widely used in all languages. Fulfulde is particularly rich in this, which is why the paper explores this reservoir of knowledge in trying to portray the rich culture of the Fulçe people. The corpus of proverbs from which the selected proverbs come, was compiled in and around Gombe with the help of Mallam Bappayo Bappa Yerima Djibril. Since the Fulçe are easily the most dispersed people in Africa, no single study can do real justice to all of them. This is why this study narrows its scope to cover just the Fulçe of Gombe area of the northeastern of Nigeria.
The investigations carried out within the project in NE-Nigeria since 1989 have been focussing on the late Pleistocene and Holocene landscape development of the south eastern Chad basin. Areas of interest include palaeodune fields, clay plains and former beach ridge systems of Lake Chad. Transgressions and regressions of Lake Chad played an important role in the younger landscape history of NE-Nigeria and have also caused great environmental changes. The term „Megachad“ is well known and describes an enormous lake with an extension comparable with the Caspian Sea of today. The term „Microchad“ stands for the other recent extreme in terms of the lake dimensions varying during the times. Environmental changes in the surroundings of Lake Chad are closely connected with transgressions and regressions of the lake. These lake level changes can be climatically induced as well as non-climatically, due to human impact. Nearly all land units have more or less been influenced by the lake, spatially as well as temporally. It is important, though, to notice the scales of the changes. Some changes took place in a millennial scale, some in the scales of centuries or decades, and at least – as can be observed every year – in a seasonal scale.
Le phénomène du cuirassement reste une "curiosité" et une énigme pour le pays de la zone intertropicale. A cause de ses caractéristiques lithologiques et structurales assez particulières de ses roches (roches riches en éléments ferromagnésiens), le Burkina Faso est une véritable zone de prédilection des cuirasses. Malgré l'effort des chercheurs pour élucider le phénomène du cuirassement, force est de reconnaître que de nos jours, certains points d'ombre subsistent toujours; ce qui invite à une analyse plus poussée ... Loin de négliger les problèmes liés à la reconstitution de la génèse de la cuirasse, nous proposons ici une analyse assez originale des cuirasses sur la base des connaissances déjà acquises et de nos multiples observations sur le terrain burkinabé.
Interdépendance du potentiel d'exploitation et la structure d'habitat dans la région de l'Atakora
(2000)
Le département de l’Atakora est une région très contrastée et jusqu’à présent très peu explorée. Son élément le plus saillant est la Chaîne de l’Atakora, une des rares élévations montagneuses de cette partie de l’Afrique occidentale. Le haut-plateau de l’Atakora est caractérisé par une densité de la population relativement basse, comparée au reste de la région, et une végétation variée, qui est jusqu’à présent extrêmement mal connu. Il contraste fortement avec son piémont à l’ouest de la chaîne qui est très densément peuplé et exploité de manière intensive. Notre recherche a été consacrée à la question de savoir si ce sont des facteurs dépendant du géopotentiel ou plutôt des données socio-économiques qui sont responsables pour la disparité actuelle de ce paysage. Partant de l’hypothèse que non seulement les conditions socio-économiques mais aussi les conditions naturelles sont beaucoup plus favorables dans le piémont que sur le plateau, nous avons - par une approche interdisciplinaire - effectué une analyse et une évaluation de ces facteurs. Des méthodes de la télédétection, de la pédologie, de la botanique et de la géographie agraire ont été employées.
L’histoire du peuplement demeure au Burkina Faso un sujet de préoccupation pour les historiens. Les mouvements migratoires et la mise en place des différents groupes ethniques restent très peu précis même pour les populations les mieux connues (Moose, Peul, Gulmanceba). Les limites des données historiques conduisent à l’utilisation de légendes pour expliquer les origines des formations sociales. La légende de la princesse Yennega fonde l’histoire des Moose; celle de Diaba Lompo, l’ancêtre eponyme descendu du ciel avec son cheval à Lompotangou constitue la base des dynasties du pays gulmance selon encore la légende. La séparation entre les Sana et leurs cousins Bisana serait intervenue pour une tête de chien. L’histoire du peuplement des populations à organisation lignagère comme le groupe dagara est encore plus difficile à établir. Il faut en effet, collecter les données sur les mouvements migratoires de chaque lignage pour espérer cerner les origines des familles respectives.
Studies on land use in Africa have usually been carried out by ethnologists or human geographers and were rarely concerned with data on the physical conditions of soil. There is hardly any issue, however, where interdependencies between natural and cultural factors are as evident as in the topic of land use. For this project the approach of three ethnologists, Braukämper, Kirscht and Platte, was therefore combined with the analysis of Thiemeyer as physical geographer. The area of research is the Local Government Area of Marte in the Nigerian State of Borno. As part of the Chad Basin this region is mainly characterised by clay sediments which are commonly labelled firgi by its inhabitants. Beside this general term, however, the local peasants clearly distinguish five types of soil (Kanuri: katti), to which different physical conditions and qualities with respect to their cultivation are attributed. The question arose how far can this popular knowledge, accumulated by agricultural experiences over generations, be correlated with scientific data. That is why samples of the mentioned types of soil were collected by the members of our team and analysed in the laboratory of the Frankfurt Institute of Physical Geography. The detailed presentation of this analysis has to be preceded by the classification of the respective soil types in the terminology of the indigenous farmers.
Anlaß für die exemplarische Untersuchung des Siedlungsmusters der Gulmance-Siedlungen südlich der Chaîne de Gobnangou waren die augenfälligen Siedlungsdisparitäten und die unübersehbaren Kongruenzen zu den naturräumlichen Gegebenheiten in der Region. Schon der Blick auf eine Karte der Bevölkerungsdichten in den einzelnen Provinzen Burkina Fasos zeigt, daß die Siedlungsdichte in den nahezu ausschließlich von Gulmance besiedelten Provinzen Gourma und Tapoa weit unter dem Landesdurchschnitt liegt. Innerhalb der Provinz Tapoa wiederum fällt auf, daß Gebieten mit relativ hoher Bevölkerungsdichte nahezu unbewohnte Regionen gegenüberstehen. So reihen sich die Ortschaften der Gulmance in den Vorländern des Höhenzuges von Gobnangou dicht an dicht, während die Flachlandschaft rund um die Provinzhauptstadt Diapaga äußerst dünn besiedelt ist. Ebenso ist die südlich des Gobnangou-Massivs liegende Pendjari-Ebene, deren überwiegender Flächenanteil von Nationalparks eingenommen wird, nahezu unbesiedelt.
The study investigates elements influencing agricultural development in villages of the hinterland of Gombe, Gombe State, Nigeria. It aims to discover changes in socio-economic and socio-cultural interactions that exist among household, region, nation and world market. Of special interests are rural households as well as wholesale markets where dynamic processes in the structure of agricultural enterprises and the individual reasons of innovations are recognisable. The final objective of the study is to analyse the agricultural sector in the investigated villages in time and space, by typifying rural households, there strategies of action in relation to different factors: for example, farmsize, cultivation techniques and marketing of agriculture products. The study is also interested in operational profits and costs of farms, income of households as well as expenditures, etc. Because of the fact that statistical work is still going on, it is only possible to present a small portion of the results. Namely, the change in cultivation and marketing of farm products with special emphasis on cash crops during the last 30 years.
Nos travaux dans les villages mosi de la région de Tenkodogo, au centreest du Burkina Faso, portent directement sur le thème central du Projet de Recherche de l'Université de Francfort: Les relations mutuelles entre la culture d'une population et son milieu naturel. Sur la base d'une étude approfondie de l'environnement naturel, on devrait répondre à la question suivante: comment les Hommes conçoivent et estimentils ce milieu, quelles valeurs lui attribueton; en outre, sur la base de quels principes et d'après quels critères de préférence utilisentils leurs sols en tant que cultivateurs; quelles raisons déterminent-elles l'expansion des Mosi méridionaux dans cette aire géographique, la fondation des villages ainsi que leur dévéloppement démographique. Enfin quel est l'impact de tout cela sur l'environnement naturel, c'est-à-dire quelles sont les conséquences écologiques des conceptions et comportements susmentionnés. Nos recherches sur le terrain débutèrent en 1991 sous la forme d'une collaboration interdisciplinaire étroite entre l'ethnologie, la géographie physique et la botanique. L'objectif à long terme est une comparaison entre les Mosi méridionaux, leurs voisins bisa, les Gulmance et enfin un groupe mosi du nord.
On doit se demander si la richesse évidente des morts de Kissi n’était pas le résultat visible d’un commerce d’or. Malheureusement, à Kissi comme ailleurs, nous ne sommes pas en mesure de donner une réponse positive à partir des seules données archéologiques. Mais si l’on admet que les Arabes au Maghreb ont déjà commencé pendant la conquête à frapper des pièces en or dont le matériel venait du sud, on n’échappe que difficilement à la conclusion qu’ils le tiraient d’une structure des relations commerciales existantes. Ces relations peuvent déjà dater de l’époque du 3e/ 4e AD, mais sont assez sûres pour l’époque byzantine, notamment pour le temps sous regard dans cette communication, le 6e et 7e siècle de notre ère.
It is one of the paradoxes of the history of the states of the Central Sudan that Borno, the state with the longest tradition of Islamic literacy should have such an illestablished chronology - especially for the nineteenth century - when compared with its neighbours. No kinglist has been published, no list with regnal years, such as is known from other states. Our problems are compounded by the fact that every known list is presented in the Christian solar calendar and there is no way in which we can be certain that the original material has been correctly converted from the Muslim lunar calendar. In the paper that follows I have attempted to establish a chronology based primarily upon Arabic sources and upon the Muslim calendar. These sources include state seals which usually are engraved with the date of the year of accession; mahrams, charters, or grants of privilege, or rather renewal of such grants by newly appointed leaders. It was the practice for owners of such documents to have them renewed at the beginning of a new reign. When attempting to date events connected with the eclipse of the al-Kanimiyyin and the advent of Rabih I have also made use of evidence relating to the seasons and to various meteorological conditions.
This paper is concerned with the transition from hunting and gathering to food production in West Africa, based on evidence from the Sahel Zone of Burkina Faso compiled by field research during the last years. Our study intends to enhance the knowledge about the West African versions of this transition, traditionally seen as one of the most fundamental changes in human prehistory. Embedded in an interregional program the Sahel Zone of Burkina Faso has proved to be one of its most unexpected examples.
We wish to emphasize the fact that so far our investigations have concentrated on documenting large bodies of data covering a number of linguistic units in an area which - as we hope to have demonstrated - displays a highly complex linguistic and ethnic structure. Our aim in the above remarks is essentially to throw out a challenge. In order to be able to interpret this situation in terms of the historic development of this zone of compression, further investigations are required, particularly regarding linguistic interference between Chadic and Niger-Congo languages in the south, as well as between Chadic and Nilo-Saharan languages, particularly Kanuri in the north-east and Songhay in the north-west. Ultimately, questions like the following are at stake: To what extent did the numerous Chadic languages preserve their original Hamitosemitic heritage? What is the impact of the Niger-Congo and Nilo-Saharan languages on individual Chadic languages in the respective border areas? In this context, detailed comparative studies between Chadic and Adamawa on the one hand, Chadic and Jukunoid and Chadic and Jarawan Bantu on the other hand as well as Chadic internal research, are urgently required.
The architecture and chemistry of a dug-out : the Dufuna canoe in ethno-archaeological perspective
(1993)
This research work emanated from a joint research project between the Johann-Wolfgang Goethe-University Frankfurt am Main, Germany and the University of Maiduguri, Nigeria; as outlined in the Bilateral Agreement of July 21st 1988.1 The research program is interdisciplinary in nature involving these areas: Archaeology, Geography, Linguistics and Historical Ethnology; all under the general theme of West African Savannah. Considerable research work has already been carried out in these areas by German explorers and scholars dating back to the mid-nineteenth century. The project is funded by the German Research Foundation. The present paper addresses itself purely to one and very important aspect of an archaeological campaign undertaken in the Chad Region of Nigeria in late 1990/1991 season. In consequence to reconnaissance survey and excavation conducted at a site called Gajiganna, abundant lithic materials were noticed and collected. The crucial question one poses to the site which lacks physical outcrops in and within the precinct of the settlement are, what could have been the source of the raw materials at the site? Were they transported from somewhere to the site? If so, why was it necessary for the materials to be brought to this site? These and other related questions posed a serious commodity problem for most sites in Borno with lithic materials.
Le SIG-BF est destiné comme outil pour la visualisation et l’analyse des informations spatiales pour les scientifiques du «SFB 268 – Histoire des cultures et des langues dans l’espace naturel de la Savane Africaine» à l‘Institut Géographie Physique de la Johann Wolfgang Goethe-Universität à Frankfurt am Main et leurs collèges de l’Université de Ouagadougou. En outre, les données peuvent être utilisées par d'autres dans un but scientifique. La copie et la diffusion des données sont permises si la source est clairement mentionnée. L’usage professionnel et le traitement des données du SIG-BF dans un but commercial, soit sous forme imprimée ou sous forme digitale, nécessite la permission écrite de l’Institut Géographie Physique de l’Université Francfort. Les données spatiales qui sont assorties dans le BF-SIG sont basées sur plusieurs sources. En général, il y sont groupées des informations de l’environnement naturel et anthropique à l’échelle nationale de Burkina Faso. En majorité ce sont les données des cartes topographiques et thématiques du pays et quelques données statistiques. La connaissance des paramètres (p. ex. échelle, age, projection) des sources des données est une condition importante pour l'évaluation du degrée d'exactitude des résultats des analyses SIG. Quant à ca, quelques notes importantes sont démontrées dans la 2ième chapitre de ce texte. Les sources indiquées dans la table de matières (3ième chapitre) sous la forme des ‘numéro de la source’ sont précisées dans la 4ième chapitre.
La langue mandingue est un vaste continuum linguistique recouvrant une zone de l'Afrique Occidentale qui s’étend de l’embouchure de la Gambie à l’Ouest à la frontière occidentale du Ghana à l’Est. Si actuellement on dispose de nombreux travaux sur le bambara, le dioula et le mandinka qui ont permis de mieux connaître le mandingue, il n’en est pas de même en ce qui concerne cette autre variété du mandingue: le marka du Burkina Faso pour lequel des études linguistiques sont pour l’instant rarissimes. L’essentiel des travaux qui lui sont consacrés sont présentés dans la bibliographie. Notre objectif ici est de mettre en évidence quelques traits spécifiques au marka par rapport à d’autres dialectes mandingues sur le plan phonique, tonologique et grammatical. Sur le plan grammatical nous présenterons quelques faits qui rapprochent le marka et le mandinkan de Gambie. Mais avant d’y arriver nous allons procéder à une présentation du marka.
Die weidewirtschaftliche Nutzung beeinflußt seit Jahrtausenden den Natur- und Kulturraum der westafrikanischen Savanne. Die Beweidung durch die verschiedenen domestizierten Tierarten hat in diesem Zeitraum einen wesentlichen Einfluß auf die Entwicklung der Vegetationszusammensetzung gehabt und das vor allem in der Krautschicht. Übermäßige Beweidung kann - wie zahlreiche Untersuchungen zeigen - zu einschneidenden Veränderungen in der Pflanzendecke führen, die letztlich in einer völligen Zerstörung der Vegetation gipfeln können. Dieser Prozess wird landläufig als Überweidung bezeichnet und gilt als eine der wesentlichen Ursachen für Landschaftsschäden. Die in den letzten Dekaden ständig anwachsenden Tierbestände in Afrika südlich der Sahara haben die Situation weiter verschärft. Folgerichtig konzentrieren sich Meliorationsvorschläge auf eine Verringerung der Besatzdichte auf ein tragfähiges Maß. Angestrebt wird ein geregeltes Weidemanagement, das eine nachhaltige Bewirtschaftung der natürlichen Ressourcen ermöglicht. Trotz teilweise jahrzehntelanger Bestrebungen konnte dieses Ziel bis dato nicht erreicht werden, so daß in jüngerer Zeit Fachwissenschaftler zu der Überzeugung gekommen sind, daß diese Mißerfolge bereits auf Fehler in den grundlegenden Überlegungen zurückzuführen sind. Die aus diesen neuen Überlegungen resultierenden Modellvorstellungen in der Weideökologie sollen an dieser Stelle vorgestellt werden. Dabei wird vor allem auf die Problematik der Beurteilung und Bewertung des Überweidungsprozesses eingegangen.
Les ferrières sont par définition les amas des déchets de la réduction du fer. De par son origine elles constituent des lithosols qui ont beaucoup évolué dans l’espace et dans le temps. A notre connaissance très peu d’études se sont penchées sur cette végétation qui couvre actuellement les sites de réduction du fer. L’inventaire floristique de plusieurs sites en zone soudanienne montre la fréquence de certaines espèces sur les ferrières. L’étude de la chorologie de toutes les espèces confondues ligneuses et herbacées, montrent que la plupart sont constituées par des espèces zoochores et quelques espèces anémochores. Elles sont disséminées principalement par les animaux d’élevage, par les oiseaux. Cette communication synthétise les données des différentes prospections et les premiers résultats de nos observations et analyses. Elle a deux objectifs : de montrer l’importance des activités anthropiques dans la formation du paysage végétal d’une part, et d’autre part de mettre en évidence le processus de colonisation des sols nus et des ferrières en zone soudanienne.
The paper presents two case studies from Nigeria and Burkina Faso, that differ in many respects, but show also some significant similarities. In both cases, previously existing claims on land were not recognised by the national authorities who implemented development projects. But as a contrast, in the Nigerian case people had to move out of the territories that were now claimed by the state, whereas in the Burkina case people were brought into an area that was declared state property. As a result in both cases, this had specific implications for the inter-ethnic relations in the respective regions. In Nigeria, Kanuri farmers moved to new fertile areas that incidentally emerged parallel to the development efforts of the state.
Au nord du Burkina Faso aucune autre époque culturelle, à l'exception des temps modernes, n'a laissé autant de traces sur une aussi grande surface que l’Age de Fer. L'étude de cette période joue alors un rôle important dans la reconstruction de l'histoire culturelle du Sahel. D’après les dates obtenues dans nos fouilles différentes, l’Age de Fer s'étend de la fin du premier millénaire BC jusqu'au milieu du 14e siècle AD. Les recherches du projet multidisciplinaire G4 du SFB 268 visaient les questions suivantes: Quelle est l’apparence physique des collines d’occupation et quelle est leur répartition dans la région ? En quoi consiste la culture matérielle trouvée sur les sites et qu’est-ce qu’elle permet de dire sur la vie quotidienne? Comment l’interaction entre l'homme et l'environnement se présentaitelle à l’époque et quelles étaient les ressources naturelles exploitées? Quelle population occupait les buttes, et quels indices l’étude de l’histoire du peuplement peut fournir comme causes de leur abandon final? Le vaste champs d’études ouvert par ces questions impose une approche multidisciplinaire. Les résultats qui seront présentés cidessous n'ont pu être obtenus qu'en coopération de l'archéologie, l'archéobotanique, l'archéozoologie, l'histoire et la géographie.
The Nigerian agricultural sector deserves to be studied not less for the contribution of such knowledge to our understanding of the past, and present, but more for the usefulness of such knowledge in shaping the sector. The role that agriculture plays in Nigeria’s national economy since her independence may be determined by considering first, the changing structure of the national economy. As the national economy changes, also the role of agriculture. The observed structure at successive periods thus reveals the contribution that agriculture makes to the national economy. A total picture could also be presented through an examination of the contribution of agriculture to the gross domestic product GDP, over the years. It is also possible to add to the above presentation, the annual production of each agricultural crop over the period, or the productivity of the individual farmer as the years pass by. No doubt, the role of agriculture shall not remain static, for as deliberate efforts are made to develop the economy, the agricultural sector is also affected, although several endogenous factors also influence development within the sector. An emperical approach to the understanding of what is happening within the sector is to be prefered and such is documented in small scale studies conducted already by such scolars as FRICKE (1965), TIFFEN (1976) and MALCHAU (1999a+b).
Le Burkina Faso connaît une urbanisation relativement modérée. En effet, selon le recensement de décembre 1985, le taux d'urbanisation s'élevait à 13,6% et cela en tenant compte des seize centres secondaires de plus de 10.000 habitants. En se basant sur les 119 localités de plus de 5.000 habitants, ce taux dépasse à peine 27%. Or des pays tels que la Côte d'Ivoire, le Ghana et le Sénégal présentaient au même moment des taux de 45 à 50%. Cependant la taille et le nombre des centres urbains ne cessent de croître. Mais jusqu'à présent, le pays ne compte que deux principales villes: Ouagadougou et Bobo Dioulasso avec respectivement 441.514 et 228.668 habitants soit 70% environ de la population urbaine nationale. Les estimations de 1992 donnent à Ouagadougou 842.000 habitants et environ 400.000 à Bobo-Dioulasso. Ouagadougou, la capitale est sans doute le pôle le plus développé avec une armature urbaine assez complète, des activités et des fonctions diversifiées. Le développement urbain est ici plus perceptible qu'ailleurs, il en est autant des problèmes: équipements insuffisants et inadaptés, marginalisation des populations démunies, destruction du patrimoine naturel, forte croissance démographique. Les problèmes environnementaux sont multiples et se manifestent différemment avec plus ou moins d'acuité. C'est cet aspect précis que nous allons analyser.
L’inventaire floristique du Burkina Faso est loin d’être clos. Les récentes investigations floristiques ont permis de recenser un grand nombre d’espèces qui n’avaient jamais été mentionnées sur la liste floristique nationale. Une partie de ces espèces sont d’ailleurs guinéocongolaises. Cet inventaire a concerné les aires classées et protégées situées dans le secteur Sudsoudanien. Les richesses floristiques se retrouvent concentrées dans ces aires classées et protégées car ce sont des formations qui jouissent d’une relative bonne gestion par rapport aux autres aires non protégées qui ont été fortement dégradées par l’homme. L’objectif de cette communication est de donner les informations issues de ces différentes investigations sur l’état de connaissance de la diversité végétale du Burkina Faso avec un accent particulier sur le mode de gestion et les utilisations de quelques espèces de la zone sud soudanienne.
Les Kassena, une ethnie sédentaire appartenant au groupe linguistique des Gurunsi, habitent dans une région au sud du Burkina Faso et au nord du Ghana. Leur économie est basée sur l’autosubsistance à partir de la culture du mil et l’élevage du bétail. Avec une saison des pluies de six mois et une pluviométrie de plus de 900 mm, la région offre des conditions favorables à la culture du mil. Cette région est caractérisée par une forte inégalité en ce qui concerne la dispersion de l’habitat. Certaines régions, comme les alentours de la montagne de Tiébélé qui, selon les récits de la tradition orale, est l’ancien centre des Kassena de l’est, connaissent une importante population allant jusqu’à 100 habitants par km/carré. D’autres régions, notamment la vallée du Nazinon, étaient plus ou moins inhabitées jusqu’à ces dernières années. Ceci est probablement dû aux maladies endémiques comme l’onchocercose. Pour les régions les plus peuplées, nous avons cherché à connaître les techniques spécifiques qui ont permis à la population de s’installer et de s’alimenter. Les Kassena maîtrisent un système de culture permanente sur des champs terrassés exigeant beaucoup d’entretien. Ces champs sont soumis à un contrôle social et religieux. De plus, les Kassena cultivent des champs de brousse qui se trouvent souvent dans la plaine et à grande distance des villages. Ces champs de brousse sont cultivés d’une façon plus extensive. Le présent exposé décrit les techniques de l’agriculture en respect des conditions de l’environnement. L’objectif est de mieux comprendre les stratégies économiques et culturelles des cultivateurs de cette région.
Depuis l’indépendance du Burkina Faso et une nouvelle fois après la révolution, plusieurs ébauches pour réformer les lois nationales sur la terre ont échoué (pour passer du droit foncier coutumier à une tenure individuelle et codifiée). Même dans les environs de la boucle du Mouhoun, notre zone d’étude, comme dans d’autres régions rurales du Burkina Faso, des réformes n’ont pu prendre pied. Face à l’échec des tentatives de gestion étatique du foncier, une meilleure compréhension des systèmes fonciers coutumiers est nécessaire. A l’aide d’exemples historiques et des conflits fonciers récents tirés de l’histoire du peuplement régional, la logique et les mécanismes de régulation politiques et sociaux de distribution des terres sont documentés et analysés dans cet article.
Le Burkina Faso est situé dans la zone soudano-sahélienne où les cultures sont quelquefois aléatoires; dans ces conditions les plantes ligneuses occupent une place importante dans la vie socio-économique du pays. Pourtant, une sécheresses climatique persistante de ces dernières décennies a entraîné une mortalité massive de ces ligneux surtout dans la zone sahélienne. Cette forte dégradation des ressources naturelles est variable d’une zone géo-graphique à une autre pour des raisons diverses. Si les phénomènes généraux de cette dégradation de la végétation et leurs causes sont souvent décrits par de nombreux auteurs, il existe par contre très peu de connaissances détaillées et spécifiques en fonction des zones géographiques sur la menace qui pèse sur les différentes espèces. Dans l’absence de bases scientifiques fiables sur la végétation du passé pour chacune des régions qui permettrait ainsi d’établir avec précision la liste des espèces disparues, il est donc nécessaire de se baser sur la perception de la population rurale qui se trouve bien placée pour déceler tout changement dans la flore. Dans ce contexte, cette étude menée auprès des gourmantchés, vise surtout à identifier les espèces disparues ou celles en voie de disparition dans les différentes zones écologiques à l’est du Burkina Faso; en outre, elle aborde les raisons évoquées par ces populations pour expliquer cette menace qui pèse sur chacune des espèces. L’enquête a enfin contribué à connaître les solutions envisagées par ces dernières pour anéantir ou réduire la menace.
Cette communication s’est voulu un essai d’analyse toponymique pas forcément destinée à des linguistes. Elle indique tout de même la nécessité de recourir à la linguistique dans le cas où plusieurs versions étiologiques sont soumises à propos d’un toponyme donné. Que le résultat de l’analyse linguistique aboutisse au caractère plausible ou non plausible de l’étiologie, ce volet est complété par le recours à d’autres domaines de connaissances. C’est cette association qui permet de parler d’analyse toponymique. Même si les résultats obtenus ne sont pas forcément définitifs, ils permettent au moins d’éviter des choix arbitraires. Dans le cas de sia par example, la voie est ouverte vers une autre direction où il faudra refaire une autre analyse complète.
Malgré le nombre assez élevé des écrits relatifs aux BObO, force est d'admettre que leur langue reste encore peu connue chez des spécialistes de la linguistique. Cela est dû au fait que les différents travaux effectués à ce jour restent assez limités quant à leur diffusion. En effet, une grande partie de ces travaux est l'oeuvre d'étudiants de linguistique et, de ce fait, ils ne connaissent pas une diffusion internationale pouvant les mettre à la portée des spécialistes d'autres pays. Parmis les écrits linguistiques portant sur le bObO, un seul a été publié à la SELAF en France. Il s'agit du dictionnaire de Le Bris et Prost (1981). Les autres écrits ne sont que difficilement accessible soit auprès de leurs auteurs, soit auprès des établissements où ils ont été effectués. Notre objectif à travers la présente communication est de camper le bobo en tant que langue d'une communauté linguistique donnée, de le situer dans le contexte géolinguistique du Burkina Faso et, en rapport avec son milieu linguistique ambiant, de tenter une réponse partielle à la question maintes fois posée de savoir s'il ne se trouve pas à la charnière des langues mandé et des langues gur.